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Le patron de Brussels Airport n'en peut plus des grèves: "L'aéroport est fragile... c'est destructif"

Arnaud Feist estime que "tout le monde doit faire des efforts" en ces temps difficiles pour notre aéroport national, qui avait pourtant retrouvé ses lettres de noblesse avant les attentats du 22 mars.

"Trop is te veel. Je crains que si d'autres actions interviennent, il devienne difficile de maintenir la crédibilité de l'aéroport. A un certain moment, ce sera destructif pour l'aéroport", a estimé Arnaud Feist, le CEO de Brussels Airport, mercredi après la grève menée par les bagagistes d'Aviapartner.

M. Feist refuse de pointer le doigt vers qui que ce soit dans le dossier d'Aviapartner. "Les personnes se trouvant des deux côtés de la table doivent pouvoir prendre leurs responsabilités afin de parvenir à une solution pour les passagers. Car ils sont les dupes."

"Tout le monde doit se rendre compte que l'aéroport se trouve dans une situation fragile depuis les attentats de mai. Tout doit être entrepris afin d'éviter une telle situation", ajoute Arnaud Feist.

"L'image de l'aéroport, qui a été endommagée, doit être réparée. Cela signifie que tout le monde doit faire des efforts."

Il s'agit de la troisième action menée à l'aéroport depuis les attentats du 22 mars (après celles des policiers et des contrôleurs aériens). Les syndicats et la direction d'Aviapartner ont conclu un accord mercredi soir, après qu'une partie du personnel a croisé les bras plus tôt dans la journée.

Selon Brussels Airport, une douzaine de vols ont dû être annulés et trois autres déviés.

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