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Le vieillissement de la population coûtera plus cher si on stoppe l'arrivée de migrants

Selon de récentes projections démographiques du Bureau du plan, à l'horizon 2060, un tarissement des flux migratoires vers la Belgique irait de pair avec une augmentation du coût du vieillissement de la population, rapporte L'Echo mardi. Le surcoût estimé, par rapport à un scénario de référence qui table sur un solde migratoire positif annuel de 20.000 personnes, est de 0,2% en 2040 et de 0,5% en 2060.

Ce "surcoût" ne résulterait pas d'une facture gonflée en chiffres absolus, mais bien d'une moindre progression du PIB, consécutive à un amoindrissement de la population active. Si l'on examine le scénario, peu probable, d'un gel immédiat de l'immigration, la population belge diminuerait de 400.000 âmes à 10,8 millions en 2060. Le scénario de référence, du Comité d'étude du vieillissement (CEV), utilisé comme point de départ aux projections du Bureau du Plan, évalue le coût supplémentaire engendré par le vieillissement à 3,2% du Produit intérieur brut (PIB) en 2040 et 2,3% du PIB en 2060.

Autrement dit, le coût du vieillissement, qui était en 2016 de 25,3% du PIB passerait à 28,5% du PIB en 2040 avant de se tasser à 27,6% en 2060.

Le Bureau fédéral du Plan (BFP) est un organisme indépendant d'intérêt public. Il réalise des études et des prévisions sur des questions de politique économique, sociale, environnementale et leur intégration dans une perspective de développement durable.

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