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Le nombre de travailleurs qui bénéficient d'un avantage extra-légal sous forme de chèque-repas a augmenté de 20% en cinq ans, selon les chiffres de VIA, la fédération des émetteurs de titres-repas, cités dans Le Soir mercredi.
Un travailleur sur deux bénéficie de chèques-repas, soit 2,05 millions d'employés. "Elle sert souvent à la fin du mois. Quand on est juste au niveau bancaire, niveau salaire. C'est quand même sympa de se dire qu'on a 50 ou 100 euros supplémentaires grâce à cette carte", informe un homme interrogé par notre journaliste. Une dame enchaîne: "Ça permet de remplir un caddie sur le mois. Franchement, entre 140 et 180 euros."
En 2019 seulement, le nombre d'entreprises ayant intégré ces titres-repas dans leur package salarial est passé de 70.000 à 75.000. Le succès de la formule s'explique notamment par le fait que le chèque-repas est non imposable dans le chef du travailleur. Si la croissance est continue depuis des années, elle a été surtout été forte au tournant 2015, année où les chèques-repas électroniques ont fait leur apparition. Depuis, la croissance tend à ralentir (50.000 nouveaux bénéficiaires en 2019) mais elle devrait se poursuivre, estime Olivier Bouquet, président de VIA. La fédération a réalisé une enquête auprès de 1.000 travailleurs, 548 employeurs et 187 commerçants qui indiquent un taux de satisfaction en croissance et supérieur à 80% pour ces trois groupes. Le sondage montre également que le chèque-repas joue un rôle important en matière de pouvoir d'achat puisque 43 % des sondés affirment qu'il est "nécessaire à leur équilibre budgétaire".
Selon cette étude, les chèques-repas ont un impact sur notre économie. Chaque année, 2,6 milliards d'euros sont injectés dans nos commerces