Accueil Actu

Les chèques-repas sont importants pour de nombreux Belges: la carte "sert souvent à la fin du mois"

Une étude se penche sur l'importance du titre-repas auprès des Belges. Un Belge sur 2 attend ses titres repas, chaque mois avant de faire ses achats alimentaires. Un mode de paiement qui améliore la qualité alimentaire d'un Belge sur trois.

Le nombre de travailleurs qui bénéficient d'un avantage extra-légal sous forme de chèque-repas a augmenté de 20% en cinq ans, selon les chiffres de VIA, la fédération des émetteurs de titres-repas, cités dans Le Soir mercredi.

Un travailleur sur deux bénéficie de chèques-repas, soit 2,05 millions d'employés. "Elle sert souvent à la fin du mois. Quand on est juste au niveau bancaire, niveau salaire. C'est quand même sympa de se dire qu'on a 50 ou 100 euros supplémentaires grâce à cette carte", informe un homme interrogé par notre journaliste. Une dame enchaîne: "Ça permet de remplir un caddie sur le mois. Franchement, entre 140 et 180 euros."

En 2019 seulement, le nombre d'entreprises ayant intégré ces titres-repas dans leur package salarial est passé de 70.000 à 75.000. Le succès de la formule s'explique notamment par le fait que le chèque-repas est non imposable dans le chef du travailleur. Si la croissance est continue depuis des années, elle a été surtout été forte au tournant 2015, année où les chèques-repas électroniques ont fait leur apparition. Depuis, la croissance tend à ralentir (50.000 nouveaux bénéficiaires en 2019) mais elle devrait se poursuivre, estime Olivier Bouquet, président de VIA. La fédération a réalisé une enquête auprès de 1.000 travailleurs, 548 employeurs et 187 commerçants qui indiquent un taux de satisfaction en croissance et supérieur à 80% pour ces trois groupes. Le sondage montre également que le chèque-repas joue un rôle important en matière de pouvoir d'achat puisque 43 % des sondés affirment qu'il est "nécessaire à leur équilibre budgétaire".

Selon cette étude, les chèques-repas ont un impact sur notre économie. Chaque année, 2,6 milliards d'euros sont injectés dans nos commerces

À lire aussi

Sélectionné pour vous