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Les comptes épargne ne rapportent plus rien: est-ce le BON MOMENT pour placer vos économies en Bourse?

Les comptes épargne rapportent au maximum 1,6% d'intérêt, c'est-à-dire moins que l'inflation qui repart à la hausse. Au lieu d'épargner, on perd donc de l'argent... Quels sont les bons plans pour nos économies ? Eléments de réponse dans "C'est pas tous les jours dimanche".

Depuis quelques années, les comptes épargne ne rapportent plus grand chose, voire rien du tout, surtout si on tient compte de l'inflation. Du coup, que peuvent faire les Belges qui possèdent une réserve financière pour faire fructifier celle-ci ? Est-il intéressant d'investir en Bourse ? "Dans le temps on utilisait plutôt l'expression 'jouer en Bourse', car on peut perdre gros à certains moments. Donc ce n'est pas un conseil que l'on peut donner à n'importe qui", a déclaré Michel Henrion.


"Il faut être bien conseillé"

La chroniqueuse Emmanuelle Praet voit quant à elle plus d'intérêts à ce genre d'investissements, mais a néanmoins tenu à souligner que les conseils de professionnels du secteur sont primordiaux. "Si on a de l'argent et qu'on est bien conseillé, pourquoi pas. Parce que pour acheter un appartement ou une maison, il faut déjà un fameux capital. Et si on ne l'a pas, il faut que les banques acceptent de vous suivre dans votre investissement. Alors en Bourse, effectivement qu'il existe des risques, mais en même temps ça ouvre des perspectives pour les personnes bien conseillées", a pour sa part estimé Emmanuelle Praet.


"C'est très compliqué"

Un avis qu'a tenu à nuancer Alain Raviart, pour qui se contenter des conseils de professionnels n'est pas suffisant. "La Bourse, ça ne s'adresse pas à n'importe qui. Et moi j'ai déjà eu des conseils de certains professionnels, et ces conseils étaient à mourir de rire. Donc la Bourse demande un énorme travail d'analyse, de récolte d'informations, si vous voulez bien gérer votre portefeuille. Et donc je pense que c'est très compliqué et que ça ne convient qu'à une petite minorité de personnes", a conclu Alain Raviart.

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