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Les entreprises wallonnes ont profité du Brexit pour se développer vers l'international

L'Agence wallonne à l'exportation et aux investissements étrangers (Awex) annonce dans Le Soir mardi qu'il y a au moins 1.500 entreprises wallonnes qui ont déjà acquis le numéro d'identification unique en matière douanière nécessaire pour exporter en dehors de l'Union européenne, et donc vers le Royaume-Uni dès janvier 2021.

"Dès le premier jour, nous avons pris pour hypothèse le scénario du pire, du Brexit dur, pour pousser les entreprises à diversifier leurs exportations. Car le retrait du Royaume-Uni allait les forcer, qu'il y ait deal ou pas, à prendre un numéro EORI (NDLR, Economic Operators Registration and Identification Number), nécessaire depuis 2017 pour exporter en dehors de l'Union européenne. Avec l'aide de l'Administration générale des douanes et accises, nous avons ainsi voulu faire de cette contrainte une opportunité et faire en sorte que nos entreprises pensent plus loin. A savoir non seulement exporter au Royaume-Uni, mais aussi vers une série d'autres pays pour lesquels elles n'avaient jusqu'ici jamais fait de démarches, mais où la croissance se trouve (Asie, Est asiatique,...) et où l'on a su le mieux résister à la crise du covid", assure l'administratrice générale, Pascale Delcomminette.

Au moins 1.500 entreprises wallonnes ont déjà acquis un tel numéro EORI, tandis que d'autres continuent à s'enregistrer. En 2019, avant la crise du covid, l'économie wallonne avait quasiment atteint la barre des 50 milliards d'euros en matière d'exportations, dont quasiment 3 milliards pour le Royaume-Uni. Il s'agissait là du cinquième marché wallon, avec 5,89% du total.

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