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Vous êtes nombreux à solliciter votre assureur suite au passage de la tempête Eléanor en Belgique. A ce propos, l'Union professionnelle des entreprises d'assurance, Assuralia, vient de publier une étude. Pour la commenter, Wauthier Robyns, son porte-parole, était en direct dans le RTLInfo 13 heures.
Si les Belges sont globalement satisfaits de leur compagnie, là où le bât blesse, c'est au niveau de la clarté des contrats. "Effectivement, rien que pour la définition de la tempête, les contrats d'assurance prévoient déjà plusieurs paragraphes pour dire si cela provient de l'action du vent, des objets projetés par le vent, ou qu'on va tenir compte de la vitesse du vent supérieure à 80 km/h. Il y a un travail à faire pour savoir comment utiliser un contrat d'assurance", a indiqué Wauthier Robyns.
Comme conseil, ce dernier préconise que les rédacteurs changent de costume au moment de rédiger le contrat. "Je pense que dans la rédaction des contrats, il ne faut pas se mettre dans la peau du juriste, mais du consommateur. Et que cela devienne une évidence pour ce dernier de savoir dans quels cas il sera couvert ou pas".
Le prix des primes d'assurance fait aussi réagir de nombreux consommateurs. Mais à ce niveau, le porte-parole d'Assuralia tient à nuancer la perception des clients. "Il y a une perception que les contrats d'assurance ne font qu'augmenter. C'est vrai qu'il est rare qu'une prime diminue. Maintenant, je pense que le rythme d'augmentation varie très fort d'une branche à l'autre. Il y a des contrats de très longue durée où la prime est stable. Je pense en particulier aux assurances sur la vie où la prime est convenue au départ", a confié Wauthier Robyns.
Si dans la plupart des branches il n'y a pas vraiment d'augmentation à redouter dans un avenir proche, il y a un secteur où la prime augmente régulièrement et où il faut s'attendre à de nouvelles hausses de tarifs. "Dans le cas des assurances hospitalisation, les primes augmentent régulièrement et il faut probablement s'attendre à de nouvelles hausses. La raison est qu'il faut s'adapter à l'augmentation des coûts en soins de santé".
