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Les travailleurs de Galler ne devront pas renoncer à leur 13e mois: la Région wallonne vole au secours de la chocolaterie

Frappée financièrement par la pandémie de coronavirus, la chocolaterie Galler avait demandé à ses travailleurs de renoncer à leur prime de fin d'année. Mais un accord avec le ministre wallon de l'économie et la Sopega permet finalement à l'entreprise de retrouver des couleurs sans devoir faire appel à la solidarité de son personnel.

L'entreprise de chocolaterie Galler, basée à Vaux-sous-Chèvremont, près de Liège, souffre de la pandémie de coronavirus. "Le premier confinement a affecté les ventes de Pâques et le deuxième confinement celles de la rentrée", explique la société. 

Pour compenser les pertes subies à cause de la crise sanitaire, la direction a examiné les solutions financières possibles pour traverser cette période compliquée et poursuivre ses activités de manière ambitieuse. Une des pistes envisagées était le renoncement de la prime de fin d'année. La chocolaterie a invité ses travailleurs à se montrer solidaires en signant individuellement une convention pour renoncer à cette prime. 

Selon la direction, 79% des membres du personnel ont accepté cette proposition qualifiée pourtant d'"inadmissible" par la FGTB qui a dénoncé une forme de "pression" sur les travailleurs. 

La direction insiste sur le fait que "d'autres pistes n'ont jamais cessé d'être activées" et que "l'effort de solidarité des travailleurs a été l'élément déclencheur qui a permis les négociations"

La solution: une forme de prêt 

Lundi dernier, une réunion virtuelle avec le ministre de l'économie Willy Borsus et la Sogepa a porté ses fruits. Visiblement sensibles à la volonté des travailleurs à se montrer solidaires, ils ont exprimé leur souhait d'éviter un tel scénario. Trois jours plus tard, un accord est conclu avec la chocolaterie. 

"La démarche fut une démarche de dialogue. Lorsqu’il y a des problèmes, nous nous inscrivons dans une démarche de recherche de solutions. Ici, elle passe par une forme de prêt à travers la Sogepa qui sera validée par ses organes et qui permet avec un rééchelonnement de certaines créances de l’entreprise de pouvoir franchir le cap et puis redéployer l’activité à la fois pour l’entreprise et ses travailleurs", a indiqué ce vendredi matin Willy Borsus à Mathieu Langer. 

De cette façon, les employés de la chocolaterie ne seront, pas selon, lui les victimes de la crise économique qui frappe leur entreprise. 

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