Accueil Actu

Plan de licenciement chez Test-Achats: les travailleurs l'ont rejeté ce matin, les négociations reprennent

Réunis ce matin en assemblée par les représentants du personnel, les travailleurs de Test-Achats qui emploie 410 personnes, ont rejeté très majoritairement (184 non, 67 oui, 6 nuls) le pré-accord de plan social sur la table après en avoir découvert les détails, a indiqué Yves Flamand, secrétaire fédéral du Setca pour Bruxelles et sa périphérie. Ce refus n'entraîne pas de rupture des négociations. D'ailleurs, syndicats et direction se remettaient autour de la table dès 14h pour reprendre les négociations.

Test-Achats, une organisation indépendante constituée d'une part d'une société coopérative pour l'édition et les activités commerciales et d'autre part d'une association pour la défense des consommateur, est engagé depuis mars dans une procédure Renault suite à la volonté de se séparer de 32 employés. Ce plan de licenciement est lié à l'établissement d'une nouvelle stratégie pour l'organisation. Celle-ci est indispensable pour son maintien et son développement, déclare la direction qui précise qu'il ne s'agit pas d'un calcul purement financier et que l'organisation n'a pas d'actionnaires à rémunérer comme dans de nombreuses entreprises privées. "À l'heure où Test-Achats va fêter ses 60 ans, on ne veut pas voir disparaître le groupe. Un effort de réduction des coûts doit être fait dans toute une série de départements", a exposé le porte-parole Jean-Philippe Ducart qui parle de "nouveaux défis, nouveaux challenges".

La réorientation de l'organisation passe par une restructuration qui prévoit donc le licenciement d'une trentaine d'employés et a entraîné comme le veut la loi une procédure Renault qui en est toujours dans sa phase d'information, six mois après l'annonce.

À la une

Sélectionné pour vous