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Qui va payer l'ardoise de 2,8 milliards pour l'octroi des certificats verts?

Si le gouvernement wallon a décidé d'arrêter l'hémorragie des certificats verts, il n'empêche qu'il reste une ardoise de 2,8 milliards d'euros pour l'octroi de ces fameux. Qui va payer la facture? La question reste en suspens...

Comment résorber un trou de 2,8 milliards d’euros ? Cette question paralyse le gouvernement wallon depuis plusieurs jours. Une facture astronomique liée au surplus de certificats verts sur le marché. "Il y a deux fois trop de certificats verts sur le marché aujourd’hui par rapport au quota actuel. Ce n’est pas dû à un surplus de production d’électricité renouvelable. Ce surplus de certificats verts est dû au fait qu’on en a donné plus par mégawatt/heures pour le photovoltaïque notamment", a expliqué Noémie Laumont, secrétaire générale d’Edora, la Fédération des énergies renouvelables, au micro de François Genette pour RTL TVI.

A quoi sert Qualiwatt?

Une chose est sûre, ce n’est pas le système Qualiwatt présenté hier par le gouvernement wallon qui réglera le problème. Celui-ci est avant tout une correction pour ne pas accroître davantage le trou financier. "Qualiwatt c’est vraiment la manière dont on souhaite soutenir le photovoltaïque pour l’avenir, donc ça ne résout en rien le problème de cette bulle des certificats verts des installations existantes", a encore expliqué Mme Laumont.

Quelle solution?

Dès lors, quelle solution apporter au problème ? Certains proposent de faire participer les détenteurs de panneaux photovoltaïques au coût de l’entretien du réseau électrique. En gros, si vous utilisez le réseau pour redistribuer l’énergie que vous produisez, alors il est normal que vous payiez aussi. "Même si vous souhaitiez mettre une taxe réseau quelconque de manière rétroactive, vous ne résolvez en rien le problème du stock des certificats verts, donc ce serait un revenu qui irait dans la poche des gestionnaires de réseau et ça ne règle pas votre problème de certificat vert", a précisé la secrétaire générale d'Edora.

Pour la Fédération des énergies renouvelables, la solution miracle n’existe pas. Selon elle, la seule alternative acceptable est de faire intervenir d’autres secteurs dans le remboursement de la bulle des certificats

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