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Stéphane Bleus, le "Madoff belge": encore un nom révélé dans le scandale Panama Papers

Stéphane Bleus, connu comme le "Madoff belge" pour avoir monté un système de Ponzi ayant fait partir en fumées une trentaine de millions d'euros, a créé en 2009 une société au Panama via Mossack Fonseca et l'intermédiaire de la banque Pasch Trust & Ltd, révèlent vendredi Le Soir, Knack, L'Echo et MO* sur base des Panama Papers. Léon-François Deferm et la famille Santens figurent également parmi les nouveaux noms belges divulgués dans le cadre de "la fuite de données la plus massive de l'histoire du journalisme".

Le journal L'Echo révélait déjà en 2014 que Stéphane Bleus avait créé en 2012 une entreprise grand-ducale dont les deux actionnaires étaient deux sociétés offshores basées à Panama. Dès 2009 cependant, M. Bleus, inculpé pour escroquerie, blanchiment d'argent et exercice illégal de la profession d'intermédiaire financier, avait mis sur pied la société Protheus Associates à Panama. L'immatriculation de cette offshore courait sur une durée de trois ans renouvelable, mais elle a été mise en sommeil en janvier 2012. Actuellement en liberté conditionnelle dans l'attente de son procès, Stéphane Bleus n'a pas réagi à ces informations.


Deux autres familles belges dévoilées

Les Panama Papers indiquent également que Léon-François Deferm, inculpé dans le dossier Intradel, a créé en 2010 une société aux îles Vierges britanniques qui a notamment viré 160.000 euros sur son compte en 2012.

Des fonds qui ont ensuite été transférés vers des proches. La famille Santens, active dans le secteur textile, est également épinglée. Elle avait fait l'objet de poursuites judiciaires entre 2008 et 2015 pour fraude fiscale, avant de mettre un terme à celles-ci via une transaction pénale d'un montant de 4,5 millions d'euros. Les Panama Papers dévoilent trois structures offshores mises en place aux Seychelles et aux îles Vierges britanniques par des membres de la famille.

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