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Tax shift, pauvreté, pouvoir d'achat: que doit-on retenir du discours de Charles Michel?

C'est plutôt inédit, Charles Michel a fait sa déclaration de politique générale ce dimanche à la chambre après avoir engrangé un accord sur le budget vendredi soir. À situation exceptionnelle, agenda exceptionnel qui n'enchante pas forcément tout le monde. Notre journaliste Martin Vachiery a relevé les points forts de sa déclaration.

À la tribune de la Chambre ce dimanche midi, Charles Michel a détaillé la politique budgétaire du gouvernement dans un climat tendu. "Nous avons fait des choix et des choix qui sont cohérents. Nous avons décidé de ne pas mettre en place des taxes sur la consommation. Pas de TVA supplémentaire. Nous poursuivons de manière cohérente le soutien au pouvoir d’achat, le soutien à la baisse des charges sur le travail, le tax shift est confirmé, à l’horizon 2019 140€ nets par mois en plus pour les bas revenus", a-t-il indiqué.

"Un Belge sur cinq présente le risque de basculer dans la pauvreté"

Après une semaine de débats et de crispations en interne, les ministres des partis de la majorité affichent désormais leur unité derrière Charles Michel. Un premier ministre qui donne parfois un virage social à son discours. "Un Belge sur cinq présente le risque de basculer dans la pauvreté. Personne ici, quel que soit le banc sur lequel on se situe, ne peut être indifférent face à ce constat. Et c’est précisément pour cette raison-là que nous sommes extrêmement déterminés à réussir le redressement économique et la cohésion sociale", a-t-il martelé, salué par les applaudissements de certains membres de l’assemblée.

"Il ne s’agit pas de prévoir l’avenir, mais de le rendre possible"

Charles Michel fait de la création d’emploi l’une des priorités de son gouvernement et conclut ensuite ses 34 minutes de discours par une allusion littéraire. "Comme le disait Saint-Exupéry, ‘Il ne s’agit pas de prévoir l’avenir, mais de le rendre possible’. Rendre possible un avenir plus optimiste, c’est pour cette raison que le gouvernement vous demande votre confiance."


Contrairement à ce qu’il avait annoncé, le président de la N-Va, Bart De Wever, plutôt discret au Parlement, était bel et bien présent pour assister au discours du premier ministre.

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