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Tout ce qui change ce 1er janvier pour votre PORTEFEUILLE

Chaque mois, nous compilons la liste des nouveautés qui entrent en vigueur. Et chaque année, le 1er janvier est le mois qui compte le plus de changements et de nouveautés dans notre société. Voici tout ce qui touchera l'argent.

Côté portefeuille, ce premier janvier ne s’annonce guère comme une date joyeuse. Hormis les 470.00 employés ‘CP 200’ qui verront leur salaire être indexé de 0,8%, différentes augmentations sont à retenir. De nombreuses banques du pays adapteront leurs frais à la hausse par exemple. Chez Bpost, le timbre vous coûtera désormais un peu plus cher. Des tarifs revus à la hausse également chez Proximus pour plusieurs abonnements. Pour ce qui est de la bière, son prix croît sensiblement.

Toutes les infos détaillées plus bas dans l'article.

Hausse des frais dans plusieurs banques

Plusieurs banques adapteront leurs tarifs à partir du 1er janvier 2020. Le prix de certains comptes et la location de coffres-forts seront notamment à la hausse, tandis que l'envoi d'extraits papier augmentera dans l'ensemble des établissements bancaires.

Pour les clients de BNP Paribas Fortis qui ne bénéficient pas d'un "pack" forfaitaire, le compte à vue ordinaire augmentera de 0,5 euro par mois (1,25 à 1,75) pour les privés et passera de 3,75 euros par mois à 5,25 euros par trimestre pour les professionnels. Le remplacement d'une carte coûtera 10 euros (contre 8 auparavant) tandis que le retrait d'argent hors réseau progressera de 0,60 euro par opération (0,10 à 0,70) pour les clients sans "pack".

Chez ING, les frais annuels du Compte Vert augmenteront de 4 euros pour les particuliers (40 à 44) et de 10 euros pour un compte courant professionnel (40 à 50). Le retrait d'argent avec une carte de crédit sera également à la hausse au distributeur (de 4,96 à 6 euros par retrait) et au guichet d'une autre banque (6,96 à 8 euros). Le tarif de location des coffres-forts progresse également, de 67 à 84 euros pour plus petits formats par exemple.

Le tarif de location annuelle de coffre-fort augmente aussi chez Belfius, passant de 54 à 70 euros pour le format de base.

Les clients d'Axa devront eux débourser 0,6 euro de plus pour le forfait mensuel du compte Comfort2bank (4,50 euros contre 3,90 auparavant). Le retrait d'argent aux distributeurs d'autres banques coûtera par ailleurs 0,5 euro par retrait pour le compte gratuit (St@rt2bank).

Bpost bank augmentera de son côté les tarifs de plusieurs services pour les titulaires d'un compte Postcheque: le virement papier et le retrait d'argent coûteront désormais 1 euro (0,70 euro précédemment).

La banque Crelan demandera elle 0,8 euro supplémentaire pour les frais de traitement au guichet d'un virement vers une autre banque (de 0,7 à 1,5). CBC ne prévoit par ailleurs pas d'augmentation au 1er janvier tandis que KBC indique "suivre l'évolution du marché et de la tarification de très près". Ces deux banques avaient augmenté certains tarifs en septembre dernier. > Retour en haut de l'article

Les banques davantage prudentes pour l'octroi de prêts hypothécaires

La Banque nationale de Belgique (BNB) demande au secteur financier belge de se montrer plus prudent dans l'octroi des crédits hypothécaires à partir du 1er janvier 2020. Une série de seuils ont également été fixés.
Ce tour de vis intervient alors que la BNB et le Comité européen du risque systémique (ESRB) ont constaté une augmentation de la vulnérabilité du marché hypothécaire belge. Les banques et entreprises d'assurances sont donc invitées à se comporter de manière plus prudente dans l'octroi de prêts présentant un ratio "loan to value" (montant du prêt hypothécaire par rapport à la valeur du bien immobilier) très élevé.
Cette prudence vise particulièrement les prêts hypothécaires conclus par des particuliers pour une maison ou un appartement qu'ils n'occuperont pas eux-mêmes (buy-to-let). Le seuil pour le montant du prêt par rapport à la valeur du bien s'élève à 90% pour les logements occupés par leur propriétaire, ce qui veut dire que les acquéreurs doivent payer eux-mêmes les 10% restants ainsi que les frais (enregistrement et notaire).

Une marge de tolérance pour des loan to value plus élevés (donc au-delà de 90% de la valeur du bien) est fixée à maximum 35% du volume des prêts pour les primo-acquéreurs et à 20% pour les autres emprunteurs. Le seuil pour les logements locatifs s'élève lui à 80% (20% à charge des acquéreurs), avec une marge de tolérance de maximum 10% du volume. En cas de non-respect de ces "attentes prudentielles", la banque ou la compagnie d'assurance concernée devra pouvoir soumettre à la BNB une explication motivée.  > Retour en haut de l'article 

Les timbres-poste seront plus chers en 2020

Les timbres-poste seront plus chers à partir du 1er janvier 2020. Le timbre prior (distribution le jour ouvrable suivant) sera vendu au prix unitaire de 1,21 euro, soit une hausse de 21% par rapport à 2019 et de 53,2% par rapport à 2017. Le timbre non prior (distribution dans les trois jours ouvrables maximum) passera lui à 1,01 euro (+6,32%).

Le tarif d'affranchissement d'un envoi normalisé expédié en Europe s'élèvera par ailleurs à 1,61 euro pour un achat à l'unité. Pour les envois expédiés hors Europe, le tarif international atteindra 1,83 euro. Cette adaptation des tarifs doit compenser partiellement l'augmentation des frais fixes causée par la forte diminution du courrier, précise bpost. En moins de 10 ans, l'entreprise postale a perdu un tiers de ses volumes de correspondance. Selon l'IBPT, qui a approuvé les tarifs de bpost, l'augmentation atteint en moyenne 11,4% pour le panier des petits utilisateurs dans son ensemble qui, outre les lettres prior et non prior, inclut les tarifs unitaires des envois recommandés, des colis et du courrier transfrontière sortant. "Par rapport à 2017, les petits utilisateurs paieront ensemble en 2020 un surcoût de l'ordre de 100 à 150 millions d'euros pour les services proposés par bpost", ajoute l'institut. > Retour en haut de l'article 

 

Proximus augmente le prix de certains abonnements

Comme l'an dernier, Proximus adaptera certains de ses tarifs à la hausse lors du passage à l'an neuf. Les packs Tuttimus et Familus seront notamment plus chers.

Les packs Internet+TV (+1 euro/mois), Tuttimus (+1,5 euro/mois) et Familus (+1,5 euro/mois) augmenteront par exemple. Les tarifs pour la téléphonie en général seront aussi revus à la hausse. "Nous devons chaque année massivement investir pour construire notre réseau de l'avenir, notamment pour la fibre et bientôt la 5G", justifie l'entreprise télécom. Les autres opérateurs ne prévoient pas de hausse de tarifs au 1er janvier. > Retour en haut de l'article 


La facture d'eau va légèrement augmenter à Bruxelles

L'intercommunale Vivaqua va indexer le prix de l'eau à Bruxelles dès le 1er janvier 2020. Pour un ménage de deux personnes à la consommation moyenne de 70m³ par an, le prix de la facture annuelle d'eau augmentera de 5,52 euros (TVAC), ou 2,19%, l'an prochain, selon les calculs de Brugel, régulateur bruxellois pour les marchés du gaz et de l'électricité et contrôleur du prix de l'eau. C'est le tarif "assainissement communal" qui va être indexé, l'une des composantes de la facture finale envoyée au consommateur. Cette redevance sert à financer la collecte des eaux usées et les investissements nécessaires dans les ouvrages servant à cette collecte et à celle de l'eau de pluie. L'indexation permettra à Vivaqua de continuer à investir dans la rénovation nécessaire de ses infrastructures et en particulier du réseau d'égouttage. Le prix de l'eau était gelé dans la capitale depuis 2014. > Retour en haut de l'article 



Adaptation des frais de distribution de l'électricité et du gaz à Bruxelles

Les frais de distribution de l'électricité et du gaz en Région de Bruxelles-Capitale diminueront en 2020 avant de remonter par la suite, selon la grille tarifaire 2020-2024 de Sibelga, le gestionnaire du réseau de distribution bruxellois, approuvée par le régulateur Brugel. Les nouveaux tarifs seront d'application à partir du 1er janvier. 

Concrètement, les frais de distribution sur la facture globale du client "mixte" moyen (consommation de 2.800 kWh en électricité et 12.000 kWh en gaz) baisseront de 5,8% en 2020, soit de 33,70 euros, avant de repartir à la hausse. L'augmentation entre 2019 et 2024 est estimée à 2,7%, soit 14,50 euros par an pour les consommateurs résidentiels. Elle restera cependant "nettement inférieure" à l'indexation (8,9% cumulés sur la période), souligne Brugel. La distribution représente 28% de la facture globale de gaz d'un ménage bruxellois et 32% de la facture d'électricité, rappelle le régulateur. > Retour en haut de l'article 

Les salaires des travailleurs de la CP 200 indexés de 0,80%

Le salaire des quelque 470.000 employés assujettis à la commission paritaire auxiliaire pour employés (CP 200) sera indexé de 0,8% au 1er janvier 2020, selon les calculs définitifs du prestataire de services de ressources humaines SD Worx.

Au 1er janvier 2019, l'indexation annuelle s'était élevée à 2,16%. L'indexation des salaires vise à adapter ceux-ci au coût de la vie et est calculée en fonction de l'inflation telle que mesurée par l'indice santé lissé. Selon SD Worx, les salaires seront (très légèrement) indexés négativement au 1er janvier pour les travailleurs des commissions paritaires 121 (nettoyage: -0,02%) et 216 (employés chez les notaires: -0,04%). > Retour en haut de l'article 

La bière sera plus chère en 2020

Les bières brassées par AB InBev et Alken-Maes seront plus chères à partir du 1er janvier dans le secteur Horeca et les supermarchés. Les bières non alcoolisées ne sont pas concernées par cette hausse. Le prix du fût de Stella progressera notamment de 6 euros et celui de Jupiler de 2,70 euros. En moyenne, AB InBev augmentera ses prix de 2 centimes par verre. Alken-Maes augmentera également le prix de ses produits le 1er janvier dans les magasins, tandis que le secteur Horeca ne sera concerné qu'à partir du 1er février. Le brasseur ne fournit cependant pas de détails sur l'ampleur de l'augmentation.


Augmentation de la part de biocarburants durables dans l'essence et le diesel

A compter du 1er janvier, la part de biocarburants dans les carburants fossiles (diesel, essence) augmentera, à la suite d'une décision validée par le conseil des ministres début novembre, a confirmé le cabinet de la ministre de l'Energie et de l'Environnement Marie Christine Marghem. Cette mesure découle de deux directives européennes, dont l'une prévoit une part de 8,5% de biocarburants dans un litre d'essence ou de diesel. L'autre impose de réduire de 6% en 2020 les émissions de CO2 liées aux carburants. La Belgique, de son côté, a opté pour une part de biocarburants à 9,6%. Les prix augmenteront légèrement, de l'ordre de 2 centimes par litre pour l'essence 95 et le diesel. > Retour en haut de l'article 



Fin du bonus logement en Flandre

 Qui contracte un nouveau prêt logement en Flandre ne pourra plus bénéficier à partir du 1er janvier du bonus logement. En contrepartie, les droits d'enregistrement passeront de 7 à 6%. Le gouvernement flamand avait annoncé en septembre la fin à venir de ce bonus logement, un avantage fiscal accordé aux personnes qui contractent un emprunt hypothécaire pour acheter, construire ou rénover une habitation. Toute personne qui en bénéficie déjà n'en sera pas privée.

La suppression de cet avantage ne concerne que les nouveaux emprunts. Le gouvernement estimait que ce bonus logement avait un effet pervers sur le prix des habitations. Par ailleurs, qui fait construire une nouvelle habitation en Flandre devra composer dès janvier avec des exigences énergétiques plus strictes. En effet, le niveau de consommation d'énergie ou niveau E sera progressivement ramené à E30 en 2021, avec une étape de E40 vers E35 en 2020. > Retour en haut de l'article 

Le plafond pour obtenir une aide au paiement du chauffage revu à la hausse

 Le montant permettant d'être considéré comme personne à charge dans le cadre du Fonds mazout sera adapté à partir du 1er janvier. Les revenus annuels nets devront désormais être inférieurs à 3.330 euros, contre 3.270 euros précédemment. L'objectif du Fonds social mazout est de soutenir les ménages précarisés en attribuant une participation pour le paiement de l'approvisionnement en combustible de chauffage (mazout, pétrole lampant et gaz propane en vrac).

Les bénéficiaires du fonds sont les ménages à faibles revenus, les personnes bénéficiant de l'intervention majorée (BIM), les bénéficiaires du revenu d'intégration (RIS) et équivalent (ERIS) ainsi que les personnes en situation de surendettement en médiation de dette qui ne peuvent pas payer leur facture de chauffage. L'allocation du fonds varie entre 14 et 20 centimes par litre pour les combustibles livrés en grande quantité. Elle est octroyée pour 1.500 litres au maximum par période de chauffe et par ménage résidant dans le même logement. Pour le gasoil de chauffage et le pétrole lampant (type c) acheté en petite quantité à la pompe, il existe par ailleurs une allocation forfaitaire de 210 euros. > Retour en haut de l'article 

Augmentation en 2020 de la surcharge fédérale pour les certificats verts

La surcharge fédérale appliquée par le gestionnaire de réseau Elia à charge du consommateur pour le financement des certificats verts s'élèvera en 2020 à 9,0141 euros par MWh.

En 2019, cette surcharge, qui vise in fine à soutenir les énergies renouvelables, s'élevait 7,285 par MWh. L'augmentation d'une année à l'autre s'élève donc à plus de 20%. Le nouveau montant entrera en vigueur le 1er janvier 2020. Le montant de la surcharge, "destinée à compenser le coût réel net supporté par le gestionnaire du réseau résultant de l'obligation d'achat et de vente des certificats verts pendant l'année 2020", a été fixé par un arrêté ministériel de la ministre fédérale de l'Energie, daté du 15 décembre 2019, sur proposition de la Creg, le régulateur du secteur. > Retour en haut de l'article 

 

Crédit de TVA plus rapidement récupéré par les jeunes entreprises

A partir du 1er janvier 2020, les jeunes entreprises récupéreront plus rapidement leur crédit de TVA, lit-on sur la page internet du ministre des Finances Alexander De Croo.

Les entreprises doivent effectuer leur déclaration de TVA chaque mois ou chaque trimestre. Et jusqu'ici, le remboursement de leur crédit de TVA peut prendre jusqu'à six mois, ce qui cause des problèmes de liquidité à certaines jeunes entreprises dépourvues de réserve financière. L'arrêté royal dont les effets seront sensibles dès le 1er janvier prochain ramène le délai maximum de remboursement de six à trois mois. La nouvelle mesure s'applique uniquement aux entreprises de moins de deux ans qui introduisent leur déclaration de TVA de façon mensuelle et électronique. De plus, le crédit à récupérer ne peut être inférieur à 245 euros. > Retour en haut de l'article 

Fin de la période de tolérance pour l'enregistrement au registre des bénéficiaires

Le délai de tolérance pour compléter le registre UBO (Ultimate Beneficial Owner), aussi appelé le registre des bénéficiaires effectifs, prendra fin le 31 décembre. Des sanctions pourront être appliquées à partir du 1er janvier 2020. Ce registre, qui découle d'une directive européenne, vise à lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Il reprend, pour toutes les entreprises et associations, l'identité des personnes qui détiennent au moins 25% des actions ou des droits de vote. Le ministre des Finances avait précédemment décidé de prolonger le délai initial, prévu au 31 mars 2019, de six mois, c'est-à-dire le 30 septembre 2019. L'administration avait alors remarqué que, malgré cette prolongation et la campagne de sensibilisation, de nombreuses entreprises, A(i)SBL et fondations n'avaient pas encore rempli leurs obligations d'enregistrement. Elle avait donc annoncé une période de tolérance jusqu'au 31 décembre 2019 inclus en cas d'inscriptions erronées ou incomplètes dans le registre UBO. Les sanctions peuvent atteindre 250 à 50.000 euros. > Retour en haut de l'article 

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