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Une majorité de PME veut permettre de payer ses factures d'électricité avec des écochèques

Face à la flambée des prix de l'énergie et de la consommation, plus de la moitié des PME déclarent que les chèques (repas et écochèques) et les augmentations de salaire brut font la plus grande différence pour leurs travailleurs. Près de sept PME sur 10 (68%) pensent que les travailleurs devraient dès lors également pouvoir utiliser leurs écochèques pour payer leur facture d'électricité, selon une étude de SD Worx publiée jeudi. Seuls 13% des sondés début décembre sont en désaccord avec cette possibilité.

Le prestataire de services RH a sondé 661 chefs d'entreprise et responsables du personnel début décembre.

Il en ressort que l'augmentation du salaire brut et les chèques sont les outils les plus populaires pour augmenter le pouvoir d'achat (indiqués respectivement par 57% et 54% des répondants comme importants ou très importants). Lorsqu'on demande à ces responsables quels instruments de récompense peuvent faire la différence pour les employés des PME, les augmentations de salaire brut arrivent en tête, ainsi que les chèques. Seule une PME sur cinq les considère comme pas du tout ou pas très importants.

"Près de sept entrepreneurs de PME sur 10 sont favorables à une application plus large des écochèques, comme l'aide au paiement de la facture d'électricité. En définitive, les employeurs souhaitent que leurs employés réalisent un gain net et voient leur pouvoir d'achat augmenter", explique Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx.

Après l'augmentation du salaire brut et les chèques suivent, en deuxième position, les allocations de mobilité, les assurances, les primes et les indemnités forfaitaires. Elles sont indiquées comme (très) importantes par près de 37-40% des PME.

Les avis sont plus partagés sur l'augmentation du montant du chèque-repas. Près de quatre PME sur 10 (37%) estiment que les employés sont demandeurs d'une telle hausse, tandis qu'un quart (23,6%) ne le pense pas. Néanmoins, près de la moitié des PME (46%) affirment ne pas avoir de marge budgétaire pour des extras.

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