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Wall Street, en pleine saison de résultats, clôture en petite hausse

(Belga) La Bourse de New York a terminé en légère hausse mardi, les investisseurs saluant les chiffres trimestriels de quelques grands noms de la cote comme Johnson and Johnson.

L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a pris 0,26% à 26.452,66 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, est monté de 0,30% à 8.000,23 points, repassant au-dessus de la barre symbolique des 8.000 points pour la première fois depuis octobre. L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,05% à 2.907,06 points, se rapprochant ainsi un peu plus du record établi le 20 septembre 2018 (à 2.930,75 points à la clôture). Les indices se sont affichés dans le vert dès le début de la séance, entraînés par les résultats solides de plusieurs sociétés comme le groupe de produits pharmaceutiques et d'hygiène Johnson and Johnson (+1,10%) ou le premier gestionnaire d'actifs au monde Blackrock (+3,25%). L'enthousiasme des investisseurs s'est toutefois un peu tari au fur et à mesure de la séance. Après avoir fait part de chiffres trimestriels supérieurs aux attentes et démarré en nette hausse, l'assureur United Health a d'une part piqué du nez alors que son directeur général mettait en avant, lors d'une conférence téléphonique, les dangers que poserait selon lui une réforme du système de santé imposant une couverture universelle. Une proposition défendue actuellement par plusieurs candidats démocrates. Membre du Dow Jones, le titre a finalement perdu 4,01%. Par ailleurs, "même si dans leur ensemble les bénéfices des entreprises (ayant déjà dévoilé leurs résultats) dépassent les attentes, ces dernières avaient été placées très bas et surtout les chiffres d'affaires ne sont pas reluisants", a remarqué Karl Haeling de LBBW. De façon plus générale selon lui, il flotte "un scepticisme profond sur le marché" actuellement, avec des investisseurs reconnaissant que les indicateurs se sont un peu améliorés ces dernières semaines mais estimant que le risque d'une récession en 2020 est toujours présent. Il se faisait ainsi l'écho de commentaires du patron de Blackrock, Larry Fink, qui a estimé que le marché des actions était actuellement plus exposé "au risque d'un soudain emballement qu'à celui d'une chute brutale". Malgré le niveau actuel du marché des actions, proche de ses records, "nous n'avons pas vu les investisseurs placer leur argent", a-t-il remarqué sur la chaîne CNBC. "Nous observons que les investisseurs détiennent des montants record de liquidités", préférant garder leur argent dans leurs coffres plutôt que de l'investir sur les marchés. Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt à 10 ans sur la dette américaine progressait vers 20H20 GMT à 2,587% contre 2,554% lundi à la clôture. (Belga)

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