Accueil Actu

"Je n’étais pas un bon élève mais en bourse, ça ne compte pas": l'histoire de Pieter Eysermans conducteur de train devenu "boursicoteur"

Ce vendredi, nous vous contons l’histoire de Pieter Eysermans. Il est marié et père de 3 enfants et il est conducteur de train à la SNCB. Mais il a aussi une passion : cela fait 3 ans qu’il boursicote, autrement dit, il suit les marchés financiers et achète des actions en bourse.

- Jusque-là rien de bien étonnant, des milliers de Belges doivent faire de même ?

En effet et ils l’ont encore plus fait durant le chômage temporaire ou le télétravail. Mais on en sait un peu plus sur les investissements de Pieter Eysermans car il a participé au Rallye Boursier du journal l’Echo. Et il a gagné ce concours.

- Qu’est-ce que ce rallye boursier ?

Organisé chaque année par le journal de l’économie, il a réuni cette année 30.000 participants qui ont reçu chacun un capital fictif de 50.000€ à faire fructifier pendant 2 mois et demi. Et les résultats sont plus qu’étonnants.

- Quels résultats ou quelles leçons peut-on tirer des gagnants de ce rallye ?

Les participants qui sont arrivés en tête ont engrangé en 2 mois et demi des plus-values tournant autour des 70%. Si vous comparez avec les intérêts de votre compte épargne, il est vrai sans risque, c’est à pleurer.

Certains participants se sont contentés d’acheter des valeurs technologiques au début du rallye. Puis ils ont laissé dormir dans leur portefeuille. Alors que celui qui a fait le plus d’opérations en a fait près de 900 en 2 mois et demi. Ceux qui ont investi en cryptomonnaie ont fait de très belles plus-values.

La bourse peut vraiment booster vos gains et c’est logique. Le rendement est toujours lié au risque. Pas de risque, peu de chance de devenir riche.

Pierre Eysermans a commencé à boursicoter quand il a fini de payer sa maison. Dès qu’il avait un peu d’argent, il investissait en bourse. Mais en se renseignant et avec le nez fin. L'année passée quand il a vu ce qui se passait en Chine et en Italie avec le Covid, il a liquidé son portefeuille.

Pieter lit des articles, regarde régulièrement des vidéos d’investisseurs sur Youtube. Et cela paie. Il a par exemple acheté des actions Tesla lorsqu’elle valait 2.000$ et elles valent aujourd’hui 40.000€.

Sa conclusion : "Je n’étais pas un bon élève et je n’ai jamais fait d’études. Notre société récompense ceux qui sont capables d’apprendre par cœur. Ceux qui n’y arrivent pas sont punis. Mais en bourse, ça ne compte pas."

À lire aussi

Sélectionné pour vous