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Action en référé pour demander la levée de l'interdiction des tests COVID-19 en pharmacie

(Belga) Une citation en référé a été introduite lundi matin en extrême urgence devant le tribunal de première instance francophone de Bruxelles pour demander la levée de l'interdiction de la mise à disposition de tests sérologiques COVID-19 dans les pharmacies, a annoncé Me Philippe Vanlangendonck, qui représente un homme de plus de 60 ans ayant un risque cardiaque. Les plaidoiries ont été fixées au 23 juillet.

L'Etat belge et l'Agence fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) sont cités à comparaître. "En France, les tests rapides en pharmacie sont justement autorisés à compter d'aujourd'hui", remarque Me Vanlangendonck. "Des sociétés belges ont fabriqué de tels tests et mon client voudrait pouvoir y accéder en pharmacie sans devoir passer par des laboratoires, via des médecins, et devoir attendre plusieurs jours les résultats". L'AFMPS a interdit fin mars pour six mois l'utilisation des tests rapides de diagnostic du coronavirus, et ce afin d'éviter une mauvaise interprétation des résultats négatifs. "Pour faire une telle action en référé, il faut avoir qualité et intérêt pour agir, la vox populi étant interdite, et mon client est justement une personne à risque", continue Me  Vanlangendonck. Il reconnaît cependant que la disponibilité de ces tests en pharmacie pourrait profiter à la santé de tous. Il liste comme avantages la facilité d'accès, l'encadrement fourni par les pharmaciens et l'immédiateté des résultats. "Bien sûr, comme pour le contrôle technique d'une voiture, si elle est contrôlée sans problème un jour, cela ne veut pas dire que ce sera le cas le lendemain", concède Me Vanlangendonck. "Mais, le test peut être répété. Il coûte moins de 10 euros. Ca peut rassurer des gens qui sont à risque comme mon client, mais aussi des travailleurs en entreprises... Tout le monde pourrait bénéficier de cette information rapide. Depuis le 1er juillet, avec la phase 4 du déconfinement, il y a une plus grande circulation des personnes et donc plus de contacts à risque, même si la maladie est actuellement moins virulente". (Belga)

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