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Affaire Chovanec: la police belge toujours pas formée pour réagir face au "syndrome de délire agité"

Les circonstances entourant la mort de Joseph Chovanec après une intervention à l'aéroport de Charleroi en 2018 doivent encore être éclaircies. Dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche, les intervenants ont posé la question de la responsabilité des policiers et de leur formation pour gérer des cas difficiles.

Cette semaine, le parquet général a communiqué et parle notamment de l’intervention des policiers. "Ce qui est dit par le parquet, c'est que le comportement des policiers, au stade actuel de l'enquête, n'est pas susceptible d'être mis en rapport avec ce décès", indique Alexandre Wilmotte, l'avocat de la policière suspectée de salut hitlérien. 

Sur les images de l’intervention, il y a bien sur le salut Nazi, mais surtout on peut y voir comment les policiers ont maîtrisé et maintenu Josef Chovanec atteint du syndrome de délire agité. Sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche", un ancien enquêteur parle de policiers mal formés qui auraient dû agir autrement.

"Ces policiers sont intervenus dans une situation pour laquelle, ils n'ont aucune formation spécifique. Ils n'ont aucun protocole à suivre. Ils n'ont ici pas détecté qu'il s'agissait ici du syndrome du délire agité", explique Robert Thomas, ex-enquêteur à la police de Bruxelles et président de l'ONG Internationale tactique de la police. "Il y a plus de dix ans, des policiers américains de Seattle sont venus nous former. Nous avons proposer cette formation à la police belge, au nom de notre ONG de police, mais personne n'était intéressé."

Manque de formation particulière pour les policiers et une demande que le dossier judiciaire ne soit plus traité à Charleroi, deux informations dévoilées sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche".

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