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Nous vous révélions en septembre le contenu du rapport intermédiaire dans le cadre des investigations pour déterminer les causes de la mort de Josef Chovanec, ce ressortissant slovaque décédé en février 2018 après une intervention policière dans une cellule du commissariat de l’aéroport de Charleroi.
Ce document collégial demandé par la justice arrivait à la conclusion que le passager était décédé des suites d’un œdème cérébral causé par les multiples coups violents et répétés qu’il s’est infligés en se frappant lui-même la tête contre les murs de la cellule.
Il révélait également que l’autopsie du corps de Josef Chovanec ne révélait aucune trace clinique d’asphyxie possiblement causée par les pressions des policiers lors de l’intervention.
Les conclusions de ces analyses devaient être soumises aux résultats de la reconstitution qui s’est déroulée fin septembre.
Il s’agissait notamment de vérifier si les gestes posés le jour de l’incident mortel correspondait aux résultats du collège d'experts. Les différentes parties devaient alors rédiger chacune un rapport pour faire part de leurs remarques ou leurs observations suite à la reconstitution et au premier rapport.
En cas d’apparition d’éléments nouveaux, le collège d’experts pourrait modifier les résultats du premier rapport sinon ils confirmeront les premières analyses.
Selon nos informations l’ensemble des rapports, qui devaient être rentrés avant le 15 décembre, se trouve désormais dans les mains de la justice. Visiblement certaines parties ont avancé des observations particulières concernant la cause de la mort, ce qui pourrait donc changer la donne.
Le rapport définitif devrait être rendu courant du début de l’année 2022.
