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Après un braquage à Ath, il s'enfuit à Kinshasa (RDCongo): frappé par la misère, il est revenu et s'est rendu mercredi à la justice

En janvier 2019, M.B s'est rendu coupable d’un vol avec violence, épaulé par un complice. Alors que ce dernier était identifié et arrêté, lui préférait prendre la fuite, se rendant en République Démocratique du Congo. Là-bas, il se serait rendu compte de la précarité d’une partie de la population. Revenu en Belgique, il a décidé d’assumer ses responsabilités. Il est désormais inculpé mais la justice l'a laissé en liberté.

Le 11 janvier 2019, deux personnes se sont introduites dans une librairie d'Ath pour y dérober des billets de loterie en faisant usage de violence à l’égard du gérant et de sa compagne. L’un des auteurs était muni d’une arme de poing et le second détenait un couteau avec lequel il a menacé le propriétaire.

J.H, mineur d’âge a été interpellé le 29 janvier à la gare d’Ath avec le pistolet factice qu’il a utilisé pendant le braquage. Il a refusé de fournir l’identité de la personne qui l’accompagnait. Cette personne est M.B, un jeune homme de 21 ans. Refusant de se rendre, il a décidé de fuir ses responsabilités et s’est rendu en République démocratique du Congo, où, d’après ses dires, il a été bouleversé par la misère qu’il a découverte sur place.

Ce mercredi, le jeune homme s’est rendu a la police accompagné de son avocat pour assumer ses actes. Le juge d’instruction en charge du dossier à décider de l’inculper pour vol avec violence, en bande avec armes, mais il le laisse en liberté sous conditions notamment du fait de sa "prise de conscience" liée à son voyage à Kinshasa, la mégapole africaine de au près de 12 millions d'habitants, et sa volonté de changement.

Son conseil Maître Eddy Kiaku précise qu'"il s’agit d’une décision qui va dans le sens de la réinsertion de ce jeune. Il a repris des études et a rompu avec ses anciennes fréquentations. C’est un signal positif qui est donné par la justice."

Pour rester en liberté M.B ne doit plus commettre d’infraction et poursuivre ses études. Il lui est également interdit de rentrer en contact avec les victimes.

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