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Arsenal militaire à Anderlecht: Hakim Benladghem comptait frapper ce mercredi

Hakim Benladghem aurait juré "de se faire un cagoulé" et comptait agir mercredi, selon des informations publiées dans le journal Le Soir. Ces dernières semaines, il aurait intensifié son acquisition d'armes, ce qui a poussé les forces de l'ordre à agir en urgence, ce mercredi 27 mars.

Sous surveillance policière car soupçonné de terrorisme et perquisitionné en 2011, les agents ont observé que ce français d'origine algérienne agrandissait son arsenal inouï ces dernières semaines, et ce de manière intensive. Gilets pare-balles, organe de visée avec point rouge, plaques d'immatriculation vierges ou encore équipement de vision nocturne… Ce matériel spécifique a fait craindre aux enquêteurs une attaque importante en préparation.

La police avait peur que son domicile soit piégé

Les unités spéciales ont alors pris la décision d'intervenir. Mais elles redoutaient que le domicile de cet homme de 39 ans ne soit piégé. Du coup, les forces de l'ordre ont décidé de l'intercepter ailleurs que chez lui. Avec le résultat que tout le monde connait. Ce "néodjihadiste", comme le qualifient certains experts, aurait ignoré les injonctions de la police. Il aurait ensuite ouvert le feu avant que la police ne tire et qu'il se fasse abattre sur l'autoroute A8. Après une fouille approfondie de l'appartement anderlechtois dans lequel vivait Hakim Benladghem depuis 2008 avec sa compagne et un enfant, le périmètre de sécurité a cependant pu être levé.

Il ne fréquentait pas la mosquée

Inscrit comme "conducteur de poids lourds" depuis 2008, l'homme ne fréquentait pas la mosquée. Cependant, plusieurs drapeaux retrouvés chez lui avec son arsenal impressionnant laissent à penser qu'il embrassait la vision d'Al-Qaïda sur le monde. Décrit comme "un terroriste qui joue solo dans un réseau très informel", Hakim Benladghem avait prévu de se venger de la police après avoir été perquisitionné en tant que suspect dans une affaire d'association de malfaiteurs à des fins terroristes. Et il comptait frapper ce mercredi, rapporte le quotidien Le Soir.

 

Deux autres menaces en Belgique

L'homme entretenait apparemment des relations avec des complices. Cet ancien légionnaire avait également de l'expérience de terrain. La police enquêtait aussi sur ses activités dans la bande de Gaza. Mais les policiers restent sur leurs gardes. En effet, selon le journal Le Soir, deux autres personnes auraient un profil similaire en Belgique et représenteraient donc, elles aussi, une menace pour la sécurité du pays. Le niveau d'alerte terroriste en Belgique est d'ailleurs maintenuà 3 sur un niveau de 4.

Quartier surpris

Dans le quartier d’Anderlecht où il habitait, c’est l’étonnement car l’homme n’avait pas beaucoup de contacts avec l’extérieur. Peu de personnes le connaissaient, si ce n’est l’épicier du coin, qui le décrivait comme quelqu’un de paisible et respectueux. Autre son de cloche du côté de ses voisins, qui avaient déjà été témoin du caractère volcanique du terroriste présumé. Celui-ci frappait contre le mur et hurlait dès que ses voisins faisaient fonctionner de l’électroménager un peu bruyant. 

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