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Attentats de Bruxelles: "On cherche toujours des individus"

L'enquête se poursuit dans le cadre des attentats de Bruxelles. Ce vendredi matin, le quotidien la Dernière Heure a publié des infos selon lesquelles Abrini ne s'était pas fait exploser parce qu'il n'y était pas parvenu. Une théorie démontée par le journal Le Soir.

Un mois après les attentats de Bruxelles, l'enquête a déjà bien avancé. Mais quelques questions demeurent en suspens, comme l'a souligné notre journaliste Dominique Demoulin en direct du RTLinfo 19h. "Aujourd'hui, on cherche toujours des individus. On cherche toujours ce sac que l'un des terroristes portait à la station de métro Petillon, juste avant les attentats à Maelbeek. L'enquête n'est pas finie mais en un mois, on peut dire que le travail policier effectué est tout simplement colossal. Il y a eu plus de 100 perquisitions qui ont notamment mené à la localisation des deux planques des terroristes. La première rue Max Roos à Schaerbeek, la deuxième avenue des Casernes, à Etterbeek".

Quant aux personnes arrêtées, elles sont au nombre de 6 pour les attentats de Bruxelles. Deux d'entre elles collaborent à l'enquête. "Aujourd'hui, six personnes sont sous mandat d'arrêt pour les attentats de Bruxelles. Parmi elles, deux figures essentielles: Mohamed Abrini, l'homme au chapeau, et Osama Krayem, le deuxième homme du métro. Cesdeux-là collaborent à l'enquête. Cela signifie aussi qu'il devrait y avoir un procès, ce qui est important aussi pour les victimes", a conclu Dominique Demoulin.


Les déclarations d'Abrini mises en doute 

Ce matin, la DH a publié des infos selon lesquelles les images des caméras de surveillance de l'aéroport de Bruxelles, le jour des attentats, permettaient de comprendre le comportement de Mohamed Abrini, l'homme au chapeau, le jour des attaques. Selon la DH, on y verrait clairement qu'Abrini a été surpris par l'intensité de la première explosion et a été propulsé à plusieurs mètres. Il aurait ensuite tenté de rejoindre son chariot pour déclencher ses explosifs, sans y parvenir, notamment à cause du mouvement de foule consécutif à la première détonation.

Une théorie démontée par une source policière qui s'est confiée aux journaliste du journal Le Soir. Selon ce dernier, Abrini se dirige clairement vers la sortie dès la première explosion avant de définitivement quitter l'aéroport à la seconde détonation.

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