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Attentats: Najim Laachraoui a travaillé pendant 5 ans à l'aéroport de Bruxelles

Najim Laachraoui, qui faisait partie du commando qui a frappé Brussels Airport le 22 mars, a travaillé durant cinq ans à l'aéroport de Bruxelles. C'est ce que révèlent ce mercredi soir nos confrères de VTM.

Najim Laachraoui, considéré comme l’artificier des attaques de Bruxelles (32 morts) et les attentats de Paris (130 morts), a décroché un contrat comme intérimaire pour une entreprise active sur le site à Zaventem jusqu'à fin 2012."Ce n’est pas le seul des inculpés. D’autres ont travaillé à certains moments à l’aéroport", indique notre journaliste Dominique Demoulin en direct dans le RTLinfo 19h. 


"Cela pose une nouvelle fois la question des habilitations de sécurité"

Le jeune homme de 24 ans, diplômé en électronique, devait donc être bien informé au sujet de la sécurité à l'aéroport de Bruxelles. Pour travailler à l'aéroport, il faut notamment être détenteur d'un badge spécial."Cela pose une nouvelle fois la question des habilitations de sécurité, ces documents que l’on doit posséder si l’on travaille sur des lieux sensibles, comme un aéroport ou une centrale nucléaire. Ces habilitations sont en principe très contrôlées. Mais, on le voit ici et ce n’est pas la première fois, certaines personnes en disposent alors qu’elles ne devraient pas", souligne Dominique Demoulin. 

Il était déjà apparu que Najim Laachraoui avait effectué deux jobs d'été au Parlement européen à Bruxelles, en 2009 et 2010, "pour une entreprise de nettoyage", selon le PE.


Sa trace est réapparue en septembre 2015

Selon le parquet fédéral, il avait gagné en février 2013 la Syrie, où il a rejoint les rangs de l'organisation Etat islamique (EI). Sa trace était réapparue le 9 septembre 2015: il avait été contrôlé dans une voiture à la frontière austro-hongroise, sous la fausse identité de Soufiane Kayal, avec notamment Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris.


Un espace de prière clandestin découvert à l'aéroport

Par ailleurs, la police aéroportuaire avait découvert peu avant les attentats un espace de prière clandestin, indique VTM. Il avait été aménagé dans un local de la zone de gestion des bagages, au rez-de-chaussée du bâtiment. Des membres du personnel radicalisés, pas seulement des bagagistes, s'y réunissaient. Sur demande de la police, l'espace avait été vidé et fermé.

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