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Ces boxes vitrés inspirent "un profond dégoût" pour l'avocat de Mohamed Abrini

(Belga) Les boxes vitrés dans lesquels doivent comparaître les accusés sont "la honte" de "notre État de droit", a scandé lundi matin Me Eskenazi, représentant Mohamed Abrini. "Détruisez ces trucs!", a-t-il demandé à la présidente de la cour Laurence Massart.

Le pénaliste a évoqué "un profond dégoût" de voir les accusés "parqués comme des bestiaux". "C'est quoi cette mascarade? Faites-la cesser!" Il a estimé que la réussite du procès "digne" des attentats de Paris était notamment due au fait "qu'on avait pas traité ces hommes (les accusés, NLDR) comme des bestiaux".  Ici, "on fait n'importe quoi, on met les accusés dans des régimes de détention supérieur à ce qu'on pouvait connaître par le passé (...) vous voulez que ces hommes participent à un procès ? Vous voulez qu'ils croient à quelque chose ? (...) Est-ce que ce n'est pas justement l'inverse qu'on doit leur montrer ? Que nous ne trancherons pas sur nos principes!" "On ne peut pas tenir un procès dans ces conditions", a-t-il calmé. "Détruisez-moi ces trucs!" Il prévient, si les boxes ne sont démontés: "je me leverai et je partirai. Je ne participerai pas à ça!" (Belga)

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