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Condamnée en 2011 pour le meurtre du bébé de son compagnon, Coralie Gossiaux a été inculpée pour violences sur enfant

Coralie Gossiaux a été inculpée et libérée sous conditions par un juge d'instruction bruxellois pour des faits de violences sur enfant, selon une information publiée samedi par le quotidien La Dernière Heure (DH). Un porte-parole du parquet de Bruxelles a confirmé dans la journée qu'un juge d'instruction l'avait auditionnée et remise en liberté sous conditions ce jeudi.

Coralie Gossiaux avait été condamnée le 25 mars 2011 par la cour d'assises de Namur à vingt ans de réclusion pour le meurtre de Noam (onze mois), le fils de son compagnon. Le meurtre était survenu le 7 octobre 2008 à Brûly-de-Pesche (Couvin). Elle a bénéficié d'une libération conditionnelle en 2017.

Concernant la nouvelle instruction ouverte, "le parquet a été informé de faits qualifiés de coups et blessures volontaires par un ascendant envers un mineur ainsi que de faits de torture", explique Denis Goeman. "Le procureur du Roi a saisi un juge d'instruction avec une demande de mandat d'arrêt à l'encontre de l'intéressée. Le juge d'instruction a auditionné cette personne et l'a libérée sous conditions à l'issue de cette audition. Il a estimé que les conditions prévues par la loi pour placer quelqu'un en détention préventive n'étaient pas réunies". L'enfant n'étant plus à charge de la suspecte, le risque de récidive est écarté.

La DH précise que son fils, âgé de 12 ans, a été placé par les services de la jeunesse. Le quotidien ajoute encore que la mère de Coralie Gossiaux a lancé une pétition et a porté plainte contre sa fille pour obtenir la garde de son petit-fils, dont elle avait pris soin quand sa mère était incarcérée. "Ma cliente a été entendue à la suite d'accusations de maltraitance lancées par sa mère", a défendu Me Fabian Lauvaux, l'avocat de Coralie Gossiaux. "Ma cliente conteste cela énergiquement et a d'ailleurs été laissée en liberté sous conditions. L'instruction suivra son cours à charge et à décharge".

Il ajoute avoir déposé plainte pour calomnie au nom de sa cliente contre la grand-mère de l'enfant.

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