Accueil Actu

Course-poursuite sur la E40: soudainement, la police se rend compte que des enfants se trouvent dans le véhicule

Dans la nuit de lundi à mardi, la police a pris en chasse un véhicule suspect immatriculé en Grande-Bretagne sur la E40. Lors de la course-poursuite, les policiers ont constaté la présence d'enfants à bord. Les agents n'ont pas souhaité les mettre en danger. La camionnette a réussi à prendre la fuite.

Lors de la course-poursuite, des véhicules de la police ont été endommagés. Sur les images, on observe un rétroviseur cassé et quelques griffes sur l’aile droite d'une carrosserie. Hier soir, les autorités françaises alertent leurs collègues belges de l’entrée dans le pays d’une camionnette suspecte immatriculée en Grande-Bretagne. Le véhicule emprunte l'autoroute E40 en direction de Gand.


Le véhicule fonce vers le barrage policier

La police belge tente une première interception à Loppem, mais la camionnette anticipe et prend la sortie de l’autoroute avant de faire demi-tour. La police forme ensuite un barrage à Gistel, mais la camionnette fonce dedans à 120 km/h. "Notre voiture de police a roulé à côté du combi de la zone de police de Polder pour retenir la camionnette, explique Annemie Wittesaele, porte-parole de la zone de police de Kouter. Il y avait plus ou moins 1 m 50 entre nos deux voitures. Pourtant la camionnette a réussi à passer, c’est pour ça que notre voiture est abîmée du côté passager". 

La porte arrière s'ouvre: la police découvre les enfants

Une fois le barrage passé, la course-poursuite commence vers la frontière française. "À ce moment-là, la porte arrière de la camionnette s’ouvre, et les agents se rendent compte qu’il y a quinze personnes, dont des enfants. Nous devons donc évaluer nos priorités, et nous décidons que la sécurité des enfants est plus importante que l’arrestation des contrebandiers", justifie Peter de Waele, porte-parole de la police fédérale.

La camionnette est finalement interceptée en France. Le parquet en charge du dossier pense que ces contrebandiers sont des passeurs de migrants, qui se servent des autoroutes de Flandre occidentale pour donner un refuge aux migrants, avant le transit vers la Grande-Bretagne. "Dans tous les cas, la personne derrière le volant a dû être un membre de l'organisation qui a orchestré le trafic de migrants, ces personnes reçoivent l'ordre de ne s'arrêter sous aucun prétexte même si la police le leur demande", explique Frank Demeester, parquet de Flandre-Occidentale.

Ce type de problématiques, lié aux migrants transatlantiques, a augmenté ces dernières semaines. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous