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De nombreux poulets néerlandais sont déjà morts à leur arrivée dans les abattoirs belges

Ces dernières années, des pourcentages substantiels de poulets néerlandais sont arrivés morts en Belgique avant d'être pris en charge par les abattoirs. Les températures extrêmes sont l'un des facteurs en cause, selon l'association Animal Rights, qui a obtenu les données des autorités d'inspection en vertu de la loi sur la transparence.

"Le 22 juin 2016, sous des températures de plus de 30 degrés, 554 'poulets de chair' sur 17.920 venus de Grashoek (Limbourg néerlandais), sont arrivés morts à l'abattoir Schildermans à Bree. Cela représente un taux de mortalité de plus de 3%, soit trois fois la valeur d'intervention belge et six fois celle néerlandaise", illustre Animal Rights. "Lors de basses températures aussi, des poulets ne survivent pas au voyage. Le 14 mars 2015, 8.112 poulets de Deurne (sud des Pays-Bas) étaient transportés vers l'abattoir Belki NV à Alost par des températures de 1 à 6 degrés. 367 d'entre eux, soit 4,52%, sont arrivés morts et 1,08% ont été refusés 'dont 0,48% pour cause de maladie, des anomalies respiratoires surtout'", rapporte encore l'organisation de défense des animaux. "Quand réaliserons-nous que l'élevage et le transport de poulets est impossible sans souffrance et doit donc cesser"?, interroge Animal Rights, qui appelle les citoyens à opter pour un régime végétarien.

La valeur d'intervention des autorités de contrôle néerlandaises pour les animaux morts est fixée à 0,5%. Les inspecteurs belges de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) établissent eux un formulaire d'information à partir de 1% d'animaux morts pendant le transport ou dans leur cage.

Quinze rapports ont été complétés en 2016 et 9 en 2017, selon Animal Rights qui a pu consulter certains d'entre eux.

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