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Depuis lundi, elle accompagne l'ancien homme politique à son procès devant la Cour d'Assises de Mons.
Lors de chaque arrivée à la Cour d'Assises de Mons, Bernard Wesphael, accusé du meurtre de Véronique Pirotton, est accompagné d'une jeune femme de 23 ans. Toujours chic, vêtue de couleurs sombres, les cheveux bruns lâchés sur les épaules, Saphia Wesphael apporte un soutien inconditionnel à son père.
L'étudiante en philosophie à l'université de Liège est née du premier mariage de l'ancien homme politique et d'Acia Ianeva, une ressortissante bulgare qu'il a épousée en 1995 et qu'elle a quitté en 2002.
En novembre 2013, lorsque survient le drame, Saphia s'exprime dans un long message posté sur Facebook. Elle veut alors "rendre justice, ne serait-ce qu'humainement, à l'homme pacifiste qu'il est", selon ses mots. Elle entend défendre son honneur coûte que coûte: "Il ne pourrait pas, quelles que soient les péripéties de son existence, s'attaquer de façon violente à qui que ce soit", ajoute-t-elle.
Elle honore la mémoire de Véronique Pirotton qu'elle qualifie d'"exceptionnelle". Elle évoque un amour "inconditionnel" de son père pour son épouse.
Cette lettre sera suivie d'autres publications de la jeune femme sur le réseau social sur cette affaire. Depuis l'ouverture du procès, elle accompagne son père en le tenant par le bras en arrivant à la Cour d'Assises de Mons, et en restant toujours le plus près possible de l'accusé.
Ce procès durera trois semaines au total. Bernard Wesphael comparait libre devant la Cour d'Assises de Mons pour le meurtre de son épouse, Véronique Pirotton, retrouvée morte dans une chambre de l'hôtel Mondo d'Ostende le 30 octobre 2013.
N.B. Cet article faisait référence de façon erronée à l'hôtel Amigo, qui se trouve à Bruxelles et non à Ostende, et qui n'a jamais été lié d'une quelconque manière à l'affaire Wesphael.
