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France: obsèques de la petite Maëlys, neuf mois après sa mort

(Belga) Des larmes et des fleurs blanches: plusieurs centaines de personnes participaient samedi aux obsèques de Maëlys de Araujo, neuf mois après la disparition, lors d'un mariage, de la fillette dont le corps a été retrouvé en février.

"Neuf mois que nos vies sont brisées (...) j'ai partagé neuf années de bonheur avec toi", a déclaré en larmes Jennifer Cleyet-Marrel, la mère de Maëlys, au début de la célébration dans l'église de La-Tour-du-Pin (centre-est de la France). Dans le centre-ville, les commerçants avaient disposé des ballons blancs, symbole de "l'innocence" devant leurs devantures. La mystérieuse disparition de cette fillette de presque 9 ans, lors d'une soirée de mariage le 27 août 2017, avait ému toute la France. Arrêté peu après les faits, Nordhal Lelandais un ancien militaire de 35 ans, avait finalement avoué mi-février avoir tué Maëlys, "involontairement", en la frappant au visage. La quasi-totalité des restes de l'enfant ont été retrouvés sur ses indications mais les causes exactes de la mort ne sont pas encore établies. L'église ne comptant que 400 places pour la famille et les proches, la cérémonie était retransmise sur un écran géant placé sur le parvis ensoleillé pour quelque 200 personnes, venues parfois de loin, et les médias. Les parents du caporal Arthur Noyer, un jeune militaire que Lelandais reconnaît aussi avoir tué, étaient également présents. L'inhumation devait ensuite avoir lieu, "dans l'intimité", au cimetière de la commune où les parents de la fillette ont des attaches familiales. Ce village est situé à une vingtaine de kilomètres de Pont-de-Beauvoisin où Maëlys avait disparu. Dès le début de la matinée, des habitants, seuls ou en famille, sont venus déposer des gerbes blanches sur les marches et signer les registres de condoléances à l'extérieur de l'église. Sébastien, 45 ans, a voulu "rendre hommage à Maëlys" car il se dit "très touché par ce drame" qui "peut arriver à tout le monde (...) c'est une étape importante pour la famille. Ils vont enfin pouvoir l'enterrer", ajoute cet habitant de La-Tour-du-Pin. Catherine, 56 ans, dont la fille a été "assassinée" a également voulu "témoigner (son) soutien à la famille. Je veux être là pour elle. Ce sont des choses qui ne devraient pas arriver". (Belga)

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