Accueil Actu

Gilets jaunes: plusieurs des personnes arrêtées en Wallonie étaient connues de la police

La police a procédé au cours des deux nuits passées à 53 arrestations à la suite de troubles commis dans le cadre des manifestations des "gilets jaunes" en Wallonie. Parmi ces arrestations, 24 étaient de nature judiciaire pour des infractions telles que le vol, des actes de violence ou l'utilisation d'armes. Une partie de ces personnes arrêtées judiciairement était déjà connue de la police, a indiqué jeudi le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) à la Chambre, en réponse à des questions de Vanessa Matz (cdH) et Philippe Pivin (MR).

Mercredi, une réunion a eu lieu au centre de crise fédéral, rassemblant les autorités administratives et les services de sécurité concernés. L'action sur le terrain est gérée par les gouverneurs de province avec les services locaux. L'autorité fédérale s'est engagée à leur fournir les moyens dont ils avaient besoin. Cela a été le cas avec des canons à eau, des hélicoptères et des agents de la réserve fédérale.

"Nous ne sommes pas sourds"

Le Premier ministre a réaffirmé la plus "plus grande fermeté" qui serait celle du gouvernement à l'égard des actes de violence et des fauteurs de trouble. Quant aux revendications exprimées pacifiquement par les manifestants, elles sont entendues par le gouvernement, a assuré Charles Michel. "Nous ne sommes pas sourds. Cela fait quatre ans que nous sommes mobilisés pour rencontrer ces préoccupations", a-t-il ajouté en citant le "tax shift" décidé par le gouvernement, qui mène, dit-il, à une augmentation du pouvoir d'achat des bas et moyens salaires, ou la revalorisation des allocations sociales.

A entendre le cdH, le gouvernement ferait preuve d'un "silence assourdissant" face aux revendications qui ne viennent pas seulement d'une "classe précarisée" mais aussi de la classe moyennes. "J'ai l'impression qu'aujourd'hui, vous ne représentez plus cette classe moyenne", a ainsi affirmé Mme Matz.

À lire aussi

Sélectionné pour vous