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Il attaque une famille namuroise et casse la mâchoire du père, puis prétend être la victime: la peine est tombée

Le tribunal de Namur a condamné vendredi un prévenu qui avait violenté un couple et leur fils à une peine de 20 mois de prison assortie d'un sursis de 5 ans et à 200 euros d'amende . Le prévenu, qui avait reçu un coup dans la bagarre, avait pour sa part cité les parties civiles à comparaître. Elles ont été acquittées.

Il poursuit la famille et l'attaque devant chez elle

Le 29 avril 2017, le prévenu s'en est pris à un couple et leur fils qui rentraient d'un mariage. A Belgrade, l'homme a subitement déboulé à pied devant le véhicule, manquant de se faire renverser. Le fils de la famille a alors ouvert sa vitre pour lui demander d'être, à l'avenir, plus prudent, avant d'aller se garer chez lui.

Le prévenu a retrouvé les passagers du véhicule. Le père de famille a été jeté au sol, ses lunettes ont été brisées et il a reçu des coups lui occasionnant une fracture de la mâchoire. Le fils a défendu son père et a frappé l'individu. La scène a été filmée par un témoin.

Lors de l'instruction d'audience, le prévenu a prétendu être victime et dit s'être défendu après avoir été frappé. "On vous voit donner des coups de pied à une personne au sol après l’y avoir projetée et vous vous prétendez victime ? C’est scandaleux de maintenir cette position, c’est une attitude peu glorieuse. Et cessez de lever les yeux au ciel, vous m’agacez", avait rétorqué le juge Hauquier, selon la DH. Selon nos confrères, la famille agressée aurait été la cible de tentatives d'intimidation depuis les faits.

Des déclarations qu'il a maintenues après la projection de la vidéo de la scène à l'audience.

Le sursis en Belgique

Le sursis veut dire que le juge condamne et inflige une peine mais décide de reporter son exécution pour une certaine période. Le délai d’épreuve peut aller d'un an à cinq ans selon les faits.

Le juge peut seulement prononcer un sursis:

  • Si la personne n'a pas été condamnée auparavant à une peine criminelle ou à un emprisonnement principal de plus de 12 mois

et

  • S’il ne condamne pas la personne à une peine de travail ou à une ou plusieurs peines de plus de cinq ans.

Le sursis est révoqué de plein droit si une nouvelle peine criminelle ou un emprisonnement de plus de six mois sans sursis survient pendant la durée de mise à l'épreuve.

Si l'individu est condamné à moins de six mois d'emprisonnement, le sursis peut également être révoqué, mais il ne l'est pas de plein droit.

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