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Installation du tribunal ecclésiastique en vue de la béatification de Mgr Cardijn

L'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, a officiellement installé jeudi en fin de matinée à Malines le tribunal ecclésiastique chargé d'enquêter sur les vertus du cardinal Joseph Cardijn, première étape en vue d'une béatification éventuelle du père-fondateur du mouvement de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) aujourd'hui présent en Afrique, en Asie et en Amérique latine, a confirmé le père Tommy Scholtes à l'agence Belga. Le tribunal ecclésiastique, présidé par Mgr Stefaan Van Calster, s'entourera d'experts chargés d'étudier la vie et l'œuvre de Mgr Cardijn. Ces experts - théologiens, historiens... - entendront plusieurs témoins, parfois venus de loin. Ceux-ci devraient être au nombre de 40 à 50. L'enquête prend de ce fait du temps. En outre, "l'ouverture du procès ne présage en rien de sa conclusion", rappelle le père Scholtes. Si le tribunal rend un avis positif, la cause, défendue par un postulateur, ici le secrétaire de la CSC Bruxelles Guy Tordeur, sera transmise à la Congrégation pour les Causes des Saints à Rome pour la suite de la procédure de béatification. Une fois "l'héroïcité des vertus du candidat" reconnue par Rome, le "serviteur de Dieu" pourra être qualifié de vénérable, poursuit le père Scholtes. Pour avoir l'honneur des autels, le postulant devra encore voir un miracle dû à son intercession officiellement reconnu par les instances ad hoc du Vatican. Il pourra alors être qualifié de "bienheureux", un statut qui donne droit un culte public limité. La sainteté ne s'acquiert que par l'attribution d'un second miracle. Tout cela prend du temps et a également un coût. Le pape François, qui a été aumônier de la JOC en Argentine, rappelle Tommy Scholtes, vient de décider d'instaurer "une grille tarifaire" pour contenir le coût de ces enquêtes qui ne peuvent démarrer que minimum cinq ans après le décès du candidat à la sainteté. (Belga)

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