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Des réfugiés ukrainiens, dont des enfants et une femme enceinte, victimes d'un marchand de sommeil à Anvers

La police locale d'Anvers a découvert vendredi 18 réfugiés ukrainiens qui vivaient dans des conditions épouvantables dans un bâtiment pour lequel ils payaient 500 euros par mois. Une enquête a été ouverte pour des faits de "marchand de sommeil". Les victimes ont été transférées dans un centre d'accueil. "Ces personnes ayant fui la guerre ne sont pas toutes enregistrées dans notre pays, explique Wouter Bruyns, porte-parole de la police d'Anvers. Cela va devoir se faire pour que nous puissions les aider de la façon la plus juste. Leur cas sera géré par les services de la ville d'Anvers."

Les réfugiés, 18 Ukrainiens dont trois enfants et une femme enceinte, vivaient dans des petites pièces et dormaient sur des matelas à même le sol. Les locaux ont été placés sous scellés. Le bâtiment est situé rue korte leem. Le propriétaire est suspecté d'avoir intentionnellement mis en location des biens insalubres. "Il affirme ne pas être au courant de tous ces va-et-vient et ignorer qu'autant de personnes vivaient dans ce logement", rapporte notre journaliste Halima Moane Sahli, envoyée sur place pour RTLINFO. Le propriétaire dit penser que le bien aurait été sous-loué".

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