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Karim, le kamikaze carolo, s'était fait exploser en Irak: deux suspects maintenus en détention

La Chambre du conseil de Charleroi a examiné le dossier du kamikaze belge qui s’est fait exploser en Irak en avril dernier. Il appartenait à une filière qui avait de nombreuses connexions chez nous. Les détails avec Benjamin Samyn et Xavier Preyat.

Tout commence avec Karim, un homme originaire de Marchienne-au-Pont. Il est mort en kamikaze à la frontière entre l’Irak et la Jordanie. Cet attentat avait été revendiqué par l’État Islamique. Dans ce dossier, deux personnes ont été arrêtées en Belgique et sont emprisonnées depuis six mois, ils sont soupçonnés de complicité.


Un lieu de culte dans lequel auraient transité des personnes qui envoyaient des jeunes vers la Syrie

Selon nos informations, l’un d’entre eux aurait eu des contacts avec plusieurs personnes placées sous mandat d’arrêt il y a quelques semaines dans le cadre de l’enquête qui touche la mosquée Assakina de Farciennes. Un lieu de culte dans lequel auraient transité des personnes qui envoyaient des jeunes vers la Syrie. "Ce que je peux vous dire à ce stade, c’est qu’il y a effectivement des connexions et qui résultent notamment d’éléments de téléphonie entre mon client, pour être clair, et des personnes qui fréquentaient la mosquée Assakina", a expliqué Nabil Khoulalene, avocat d’un des prévenus, au micro de Benjamin Samyn pour RTL TVi.


Samir Chafik aurait organisé des camps d’entraînement dans les bois de Soleilmont

Un lien existe également avec un troisième dossier terrorisme à Charleroi, celui de Samir Chafik, recruteur présumé de l’État islamique. Il aurait également organisé des camps d’entraînement dans les bois de Soleilmont. Son frère actuellement emprisonné au Maroc aurait logé dans ce pays avec Karim le kamikaze peu de temps avant son attentat.

La chambre du conseil a décidé cet après-midi de maintenir en détention les deux suspects liés directement au dossier de Karim le kamikaze carolo.

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