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L’affaire Dutroux, 20 ans après: une trace de sperme retrouvée dans la cache de Marcinelle n’a toujours pas été identifiée

Vingt ans après les horribles faits et douze ans après le procès Dutroux, le mystère entourant la captivité et la mort de Julie et Mélissa dans la cache de Marcinelle reste entier.

Le 17 août 1996, il y a 20 ans, les cadavres de Julie et Mélissa, ainsi que celui de Bernard Weinstein, impliqué avec Dutroux dans des trafics de voitures, sont découverts dans le jardin de la maison de Marc Dutroux, à Sars-la-Buissière.

Le 22 juin 2004, Marc Dutroux est condamné à la détention à perpétuité pour le rapt et le viol de six fillettes et adolescentes et la mort de Julie, Melissa, An et Eefje. La vérité judiciaire est dite mais des zones d’ombre persistent. Pour Jean-Denis Lejeune le papa de Julie, l’affaire n’est pas clôturée: "On ne sait pas vraiment ce qui s’est passé pour l’enlèvement. On ne sait pas qui a enlevé les petites, ni comment. Où est la bonne version?".

Un indice en particulier intrigue toujours: une trace d’ADN non identifiée repérée dans la cache de Marcinelle. "On a retrouvé une tâche de sperme dans la cache, sur une tache de sang de Julie. Mais cette tâche n’est pas à Dutroux, ni à Michel Lelièvre, ni à Bernard Weinstein", explique Jean-Denis Lejeune.

Michel Bourlet, l’ancien procureur du roi de Neufchâteau, estime que les vingt ans écoulés n’ont pas anéanti tout espoir de connaitre la vérité. "Un ADN peut ressurgir de façon anecdotique sur un autre lieu du crime", détaille-t-il. Jean-Denis Lejeune, le papa de Julie, continue de réclamer des banques d’ADN plus fournies.

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