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La police doit relâcher des individus arrêtés dans une voiture volée avec une arme: le parquet de Bruxelles s'explique

Nous avons relayé l'information ce samedi: une course-poursuite s'est déroulée entre la porte de Hal et la place Fontainas à Bruxelles ce samedi matin vers 5h30. Durant la poursuite, plusieurs témoins inquiets nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous.

Au cours de l'opération, deux véhicules de police se sont violemment percutés et deux policiers ont été blessés. Au final, cinq personnes, dont un mineur, ont été interpellées avec du matériel laissant croire qu'elles projetaient de commettre un vol. Pourtant, les individus ont finalement été relâchés.


Véhicule volé, arme factice, gants, cagoule, colsons...

Ce dimanche, Jennifer Vanderputten, la porte-parole du parquet bruxellois, donne plus de détails sur les évènements. "Deux personnes circulaient sur un scooter, dont la plaque était volée. Les trois autres se trouvaient à bord d’un véhicule qui avait été volé quelques jours avant, lorsqu’il se trouvait sur la voie publique avec les clés sur le contact", explique-t-elle.

Le matériel emporté par les individus a éveillé les soupçons de la police: "La personne conduisant le scooter portait une cagoule ainsi que des gants. Le passager du scooter portait également des gants. A bord du véhicule se trouvait une personne qui a été trouvé en possession d’une cagoule et des gants. Dans la voiture, une arme factice, une combinaison blanche et des colsons, ont été trouvés", détaille Jennifer Vanderputten.


Les individus ont pourtant été relâchés

Après leur interpellation, les individus ont été privés de liberté et longuement auditionnés. "Des perquisitions ont eu lieu, et l’intervention du labo a été sollicitée pour une vérification approfondie du véhicule", explique la porte-parole du parquet bruxellois.

Malgré les efforts déployés par la police, les individus ont été relâchés. "Les auditions et l’enquête menée hier endéans les 24 heures, n’ont pas apporté suffisamment d’éléments afin de solliciter un mandat d’arrêt. Pour ces raisons, ils n’ont pas été mis à disposition du parquet", précise Jennifer Vanderputten.

La porte-parole précise cependant que l'enquête se poursuit et que plusieurs faits doivent être clarifiés.

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