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Le pervers qui a filmé des femmes dans les vestiaires d'un centre sportif de Gand a failli être libéré: le parquet a interjeté appel

L'entraîneur gantois âgé de 41 ans qui avait filmé des femmes dans les vestiaires du complexe sportif de HoGent et avait publié les images sur un forum voyeuriste, était sur le point d'être libéré sous conditions. La chambre du conseil de Gand a pris ce vendredi une décision en ce sens, mais le parquet a finalement interjeté appel. L'homme reste donc sous mandat d'arrêt.


Rappel des faits

La police avait reçu plusieurs plaintes à propos d'images voyeuristes de femmes prises dans les vestiaires du complexe sportif de la haute école. Mike D. B., un Gantois de 41 ans, a été interpellé lundi après-midi à la suite de trois perquisitions. Il a été entendu par la police et a fait des aveux. L'homme a comparu mardi après-midi devant le juge d'instruction qui l'a placé sous mandat d'arrêt. Il a reconnu avoir pris les images et être l'utilisateur du compte sur le forum voyeuriste.

Sofie Vemeir, son avocate, n'a donné aucun commentaire sur le contenu du dossier. "L'enquête préliminaire est secrète. Je vais consulter le dossier jeudi et vendredi aura lieu la chambre du conseil. J'en saurai plus à ce moment-là. Dans l'intérêt de mon client et de l'enquête, je ne peux faire aucune déclaration", annonce Me Vermeir.

Le club d'arts martiaux où l'homme était entraîneur de jeunes, ainsi que certains membres, ont porté plainte contre le suspect. Il s'agit de trois femmes filmées dans les vestiaires. La justice a aussi pu identifier deux victimes que le suspect aurait filmées sous la jupe sur son lieu de travail. L'homme travaillait en tant que consultant chez la société de dragage Jan De Nul qui a immédiatement mis un terme à leur collaboration.


17 victimes

Il y aurait au total 17 victimes présentes sur les images que l'homme a postées sur le forum voyeuriste mais la police a aussi saisi du matériel informatique lors des perquisitions. L'homme a effacé les images du forum avant la perquisition de lundi et a aussi supprimé ses comptes Facebook et Twitter. Les enquêteurs consultent entretemps les enregistrements et tentent d'avoir une idée du nombre total de victimes.

La section gantoise du parquet de Flandre orientale ne donne aucun commentaire sur l'enquête.

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