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Le procès Publifin s'ouvre aujourd'hui: pourquoi les mandataires concernés n'ont pas payé la transaction pénale éteignant les poursuites? (vidéo)

Seuls 10 des 39 mandataires concernés par l'affaire Publifin se retrouvent devant le tribunal correctionnel de Liège pour l'ouverture du procès. En effet, les 29 autres ont payé une transaction pénale, proposée par le ministère public, mettant fin aux poursuites éventuelles. Publifin a ainsi récupérer de l'argent et estime y trouver son compte.

La liste des dix prévenus dans l'affaire Publifin est connue. Il y a trois mandataires MR (Georges Pire, André Denis et Marie-Noëlle Mottard), deux mandataires PS (Robert Botterman et Serge Manzato), deux mandataires Ecolo/Ecolo-Seraing (Jean-Marie Gillon et Catherine Maas) un mandataire cdH (Raphaël Amieva) et un mandataire indépendant (Pierre Stassart). Aucun d'entre ceux qui étaient présents n'a fait de commentaire à nos reporters envoyés sur place pour RTLINFO, Vincent Jamoulle et David Muller. "Rien à dire pour l'instant", a simplement répondu André Denis.


"Mon client estime n'avoir commis aucune infraction"

Les préventions retenues contre ces personnes sont la prise d'intérêt et le détournement commis par une personne exerçant une fonction publique. Ils risquent gros, dont des peines d'emprisonnement. Au départ, ils étaient 39 à être poursuivis dans l'affaire Publifin, mais 29 d'entre eux ont signé la transaction que le ministère public leur a proposée pour éteindre l'action publique. "Monsieur Denis, on lui a proposé une transaction aussi et il a refusé de payer parce qu'il estime n'avoir commis aucune infraction, justifie Jean Bourtembourg, avocat d'André Denis. on ne cède pas à une telle pression quand on estime qu'on n'a commis aucune infraction".

"Mes clients ne sont pas là aujourd'hui, ils viendront s'expliquer clairement sur le fait que tout ceci s'est fait à leur insu, a répondul'avocat Marc Nève. Ils considèrent que rien ne peut leur être reproché puisque les décisions prises à ce sujet l'ont été à leur insu. Ils n'ont pas effectué de transaction et s'expliqueront le moment venu devant le tribunal à ce sujet"

Le dossier avait éclaté fin 2016 par la révélation des rémunérations que percevaient plusieurs mandataires publics pour des réunions auxquelles ils ne participaient pas ou peu. 

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