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Les précisions des enquêteurs contredisent Bernard Wesphael: "Il y a une série de détails qui posent question"

En direct de la cour d'assises de Mons, Dominique Demoulin a fait le compte-rendu de l'audience du jour pour le RTLinfo 19h. Les enquêteurs ont fait part de leurs constatations après la découverte du corps de Véronique Pirotton, et le juge d'instruction a relaté son enquête.

Il y a eu peu de rebondissements, mardi, dans le procès de Bernard Wesphael devant la cour d'assises du Hainaut à Mons. Néanmoins, les précisions apportées par les enquêteurs ce mardi contredisent la version de l'accusé. "En partie du moins. Il y a d'abord cette remarque interpellante du premier policier qui a entendu Bernard Wesphael. Celui-ci se serait inquiété de savoir s'il serait jugé en français ou en néerlandais. Une étrange remarque pour quelqu'un qui croit, à ce moment, que son épouse s'est suicidée", a déclaré notre journaliste Dominique Demoulin.

"Et puis il y a une série de détails qui posent question. Ainsi, le soir du drame, à 21h28, Bernard Wesphael appelle sa boîte vocale à un moment où il est sensé dormir. Juste après, les occupants des chambres voisines entendent des cris, des gémissements, des objets qui semblent tomber sur le sol", a ajouté Dominique Demoulin.

Mais ce n'est pas tout. D'autres éléments intriguent les enquêteurs et ne "collent" pas tout à fait aux déclarations de Bernard Wesphael. "Il y a notamment la couette sur le lit. Une couette qui est en boule, or Bernard Wesphael prétend qu'il s'est couché sur le lit. Ce sont des détails, mais des détails qui feront peut-être la différence et qui n'ont pas échappé aux parties civiles", a-t-elle conclu.

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