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Ludwig avait avoué avoir bloqué la serrure d'une cellule du palais de justice: il aurait menti pour pouvoir retourner en prison

Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a examiné jeudi le dossier d'un prévenu accusé d'avoir, le 26 mars dernier, placé un morceau de plastique dans la serrure d'une cellule du palais de justice de Nivelles. La serrure étant devenue impossible à actionner, un serrurier avait été appelé en urgence pour "libérer" les quatre prévenus qui y avaient été placés dans l'attente de leur comparution devant le tribunal. Quelques heures après les faits, Ludwig V., un de ces détenus, était passé aux aveux. Mais il est revenu sur ses déclarations jeudi devant le tribunal, niant être l'auteur de la dégradation.


"Jamais touché à cette serrure"

Ludwig V., qui attendait le prononcé d'un jugement le concernant le 26 mars dernier au palais de justice de Nivelles, avait dans un premier temps avoué aux policiers de la zone Nivelles-Genappe qu'il avait placé ce bout de plastique - provenant du luminaire de la cellule - dans la serrure de sécurité. Et un autre détenu, qui se trouvait lui aussi dans la cellule en question, l'avait par ailleurs désigné. Mais jeudi sur le banc des prévenus, poursuivi pour dégradation volontaire - la Régie des bâtiments lui réclame un dédommagement de 367 euros -, l'intéressé a juré qu'il n'avait "jamais touché à cette serrure". A le suivre, il est passé aux aveux uniquement pour qu'on le ramène à la prison, parce qu'il n'avait pas bu ni mangé après avoir été emmené au commissariat de police de Nivelles pour audition juste après les faits. Le ministère public, lui, estime que ce revirement n'est pas crédible et une peine de dix mois d'emprisonnement a été requise. Le tribunal rendra son jugement le 17 mai.

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