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Corps de Marie-Hélène retrouvé près des barrages de l'Eau d'Heure: le meurtrier présumé, en aveux, a été arrêté

Le meurtrier présumé d'une habitante d'Estaimpuis, en aveux, a été placé sous mandat d'arrêt. L'individu comparaîtra mercredi devant la chambre du conseil de Mons, a-t-on appris mardi auprès du parquet. La victime a été retrouvée lundi dans la région de Cerfontaine.

La chambre du chambre du conseil de Mons devra infirmer ou confirmer pour un mois, ce mercredi, le mandat à charge de l'homme suspecté du meurtre d'une habitante d'Estaimpuis, entre Tournai et Mouscron. L'homme, un habitant du Hainaut occidental, est en aveux. Il doit cependant encore être réentendu par Paméla Lonfils, juge d'instruction à Mons, chargée du dossier.

Le corps sans vie de Marie-Hélène Di Francesca, 45 ans, a été retrouvé lundi par les enquêteurs dans un bois de la région de Cerfontaine. Le 4 avril, la victime avait été portée disparue. Un certain nombre de choses étant suspectes, notamment des éléments qui ne correspondaient pas au profil de la victime, une instruction avait été ouverte à Mons le 10 avril.

L'homme qui a été arrêté dimanche pour meurtre est une connaissance de la victime. Il est de sa région. Il est en aveux

L'instruction portait sur "enlèvement et séquestration". L'ouverture de cette instruction a notamment permis aux policiers de la PJF de Tournai de procéder à des relevés téléphoniques. Les investigations des enquêteurs ont permis de remonter jusqu'à un suspect qui a été privé de liberté dès samedi dernier. "L'enquête a déterminé des contradictions dans certaines déclarations, ce qui a orienté les policiers dans le cercle des connaissances de la victime. L'homme qui a été arrêté dimanche pour meurtre est une connaissance de la victime. Il est de sa région. Il est en aveux. C'est lui qui a désigné le lieu où était le corps de cette femme", a expliqué mardi Frédéric Bariseau, 1er substitut du procureur du roi de Tournai-Mons.

Le parquet n'a donné aucune information sur l'identité du présumé meurtrier. On ignore aussi le mobile du meurtre, où ont été commis les faits et comment la femme a été tuée. Une autopsie du corps a été pratiquée et des prélèvements ont été opérés. Des analyses anato-pathologiques devraient permettre de déterminer les causes et la date du décès.

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