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Michèle Martin partirait en Italie, dans la communauté "Le Christ est la réponse"

Michèle Martin aurait obtenu du tribunal d’application des peines (TAP) le droit de se rendre en Italie pour y préparer son plan de reclassement. Le couvent, non loin de Florence, où elle souhaite séjourner a été prévenu de cette visite, même si on ne sait pas quand elle aura lieu. Michèle Martin pourra ensuite présenter son plan au TAP de Mons qui devra alors décider de l’approuver ou non.

Le tribunal de l'application des peines (TAP) de Mons aurait accordé à Michèle Martin une autorisation de se rendre en Italie, selon une information des quotidiens Sudpresse, reprise également jeudi dans Le Soir et Het Nieuwsblad. La décision du TAP date du 2 janvier dernier et l'autorisation de se rendre en Italie aurait été accordée à Michèle Martin, à sa demande, pour une durée de sept jours.

Direction Bruxelles pour les soeurs Clarisse de Malonne

Michèle Martin souhaite nouer des contacts avec les responsables d'un couvent situé à Bagno a Ripoli, près de Florence en Toscane, où elle désirerait s'installer. "Le Christ est la réponse", c'est le nom de cette communauté religieuse qui accueillera prochainement Michèle Martin. Un groupement qui vit en autarcie un peu  à la manière des gens du voyage. Michèle Martin a demandé de s'y rendre pour "se ressourcer, pas pour s'y installer" affirme la direction de la communauté: "Ce qui nous a été demandé, c'est de donner la possibilité d'une très brève visite pour une retraite spirituelle. Rien d'autre." Les soeurs Clarisse de Malonne, chez qui elle est actuellement hébergée, vont déménager prochainement vers Bruxelles et n'auraient pas souhaité que Michèle Martin les y accompagne. Le pasteur du couvent toscan a déclaré ne pas savoir exactement quand elle se rendra en Italie, mais avoir été informé de la permission accordée par le TAP. Pour que Michèle Martin puisse s'installer définitivement en Italie, le TAP de Mons devra d'abord approuver un plan de reclassement crédible en Toscane et s'assurer de l'accord des autorités italiennes, qui devront alors assurer sa surveillance sur place.

En liberté conditionnelle, Michèle Martin suit toujours les cours de promotion sociale à Namur.  Le directeur de l'École Supérieure des Affaires, Marc Fievet, n'a pas entendu parler d'interruption de son cursus: "On essaie d'être compréhensif avec des prisonniers, mais aussi avec ceux qui ont des soucis de santé, familiale, etc." 

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