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Miraculée, Sirine a échappé de peu à la mort dans le déraillement à Louvain: "J'aurais pu y passer"

Un train qui reliait Louvain à La Panne a déraillé samedi en début d'après-midi près de la gare de Louvain, faisant un mort et 27 blessés dont trois grièvement. Nos journalistes Samuel Ledoux et Marc Evrard ont rencontré Sirine, une jeune bruxelloise qui s'en est sortie miraculeusement: le siège à côté d'elle a été arraché.

Notre équipe a rencontré Sirine alors qu'elle s'apprêtait à quitter l'hôpital de Louvain. Cette après-midi, la jeune femme de 19 ans a eu beaucoup de chance: elle était au milieu du wagon lorsqu'elle a senti le train dérailler. "Quand ça s'est arrêté j'ai essayé de regarder autour de moi, de me relever. Mais il y avait une dame qui était sur moi, il y avait un vélo, il y avait la poussette aussi... Sincèrement, c'était choquant", confie Sirine.


Le siège à côté d'elle a été arraché

Dans le wagon accidenté, les secondes sont interminables... Puis elle ouvre les yeux, et découvre que le siège juste à côté d'elle a été arraché. "Il y a des gens qui criaient que c'est arrivé, mais c'est vraiment quand je suis sortie du wagon que j'ai vu des gens inconscients, des gens au sol, des personnes aussi qui étaient sous le wagon", explique-t-elle.


Un problème musculaire pour Sirine

Étudiante en sociologie, Sirine prenait le train pour rentrer chez elle à Anderlecht. Miraculée, elle n'a qu'un problème musculaire à la cuisse. "Quand j'ai revu la vidéo, je me suis dit waw, j'aurais pu y passer. C'est sûr, j'ai eu de la chance".


27 blessés envoyés dans trois hôpitaux de la région

Une partie du train a été éventrée et il y a 27 blessés qui ont été envoyés dans trois hôpitaux de la région, dont certains à l'hôpital de Leuven. "Il y a douze blessés qui ont été accueillis dans notre hôpital. Ce sont tous des blessés légers, il n'y a aucun blessé grave selon les critères internationaux. Ils ont des maux de tête, des maux thoraciques, il y en a deux qui ont des côtes fracturées, c'est le genre de blessures qu'ils ont", confie Marc Decramer, administrateur de l'hôpital universitaire de Leuven.

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