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Mohamed Abdeslam nie toute implication dans le vol des 70.000 euros et réclame sa libération

Les avocats de Mohamed Abdeslam et d'un second suspect, poursuivis pour un vol à main armée sur des fonctionnaires de la commune de Molenbeek, ont réclamé mercredi devant la chambre du conseil de Bruxelles la libération de leur client. Les deux hommes nient toute implication dans les faits. L'ordonnance est attendue en fin d'après-midi.

Il reconnait uniquement avoir involontairement trop parlé il y a quelques années

Le 23 janvier, trois fonctionnaires molenbeekois avaient été attaqués alors qu'ils s'apprêtaient à déposer quelque 70.000 euros à la banque. Un individu armé d'un couteau leur avait réclamé l'argent et pris la fuite. Jeudi, quatre hommes ont été interpellés, dont deux ont été placés sous mandat d'arrêt.

L'un d'eux est Mohamed Abdeslam, frère du principal suspect des attentats du 13 novembre à Paris. Il avait travaillé pour la commune durant une dizaine d'années et était au courant des transferts d'argent. "Mon client nie toute implication, et il n'a toujours pas été déterminé quel rôle il aurait joué dans cette affaire", a souligné Me Nathalie Gallant, conseil de Mohamed Abdeslam. "Il affirme ne pas avoir commis le vol et ne pas avoir incité qui que ce soit à le commettre. Il reconnait uniquement avoir involontairement trop parlé il y a quelques années, comme d'autres personnes qui ont travaillé pour la commune ont pu le faire".

Le second suspect réfute lui aussi toute participation. "Mohamed Abdeslam dit que mon client lui a avoué avoir perpétré le vol, mais c'est absolument faux", réagit Me Xavier Carrette. "Il n'a jamais travaillé pour la commune, ne disposait d'aucune information sur les transferts de fonds et n'a pas d'antécédent judiciaire".

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