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Mohamed Abdeslam reconnaît être le cerveau du braquage de la commune de Molenbeek

Mohamed Abdeslam est passé aux aveux. Le frère de Salah Abdeslam, dernier membre encore en vie des commandos parisiens du 13 novembre 2015, reconnaît être le cerveau d'un braquage d'employés communaux de Molenbeek en janvier dernier.

Le 23 janvier 2018, trois fonctionnaires molenbeekois avaient été attaqués alors qu'ils s'apprêtaient à déposer une importante somme à la banque. Le parquet n'avait pas confirmé le montant, mais il serait question de quelque 70.000 euros, selon des sources bien informées. Un individu armé d'un couteau avait exigé l'argent et pris la fuite. 

Deux jours après, quatre hommes avaient été interpellés, dont deux avaient été placés sous mandat d'arrêt. L'un d'eux est Mohamed Abdeslam, frère du principal suspect des attentats du 13 novembre à Paris. Il avait travaillé pour la commune durant une dizaine d'années et était au courant des transferts d'argent. 

D'après Sudpresse, Mohamed Abdeslam aurait reconnu être l'instigateur du vol. Un employé de la commune, complice, a été inculpé hier. 

Mohamed Abdeslam, avait été inculpé puis écroué fin février dans le cadre de cette enquête.

Le visage de Mohamed Abdeslam est bien connu des médias car il s'est régulièrement exprimé sur son petit frère depuis ces attentats qui ont fait 130 morts.

En décembre dernier, à l'approche du procès de Salah Abdeslam à Bruxelles dans un autre dossier, il avait indiqué dans un quotidien belge lui rendre visite en prison, en région parisienne, pour le convaincre de "s'exprimer enfin" et le mener à la "rédemption".

Salah Abdeslam, 28 ans, est le seul membre encore en vie des commandos jihadistes qui ont attaqué Paris en novembre 2015. Arrêté le 18 mars 2016 à Bruxelles, il est suspecté d'avoir convoyé depuis l'Europe centrale une dizaine de membres du groupe à l'origine de ces attentats et de ceux commis dans la capitale belge le 22 mars 2016 (32 morts).

Ce Français d'origine marocaine a grandi à Molenbeek entouré d'une soeur et de trois frères dont Mohamed. L'un de deux autres, Brahim, est l'un des kamikazes morts le 13 novembre 2015 à Paris.

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