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Plus de 800 nouvelles informations sur les tueries du Brabant: le nombre d'enquêteurs va TRIPLER

Le ministre de la justice annonce des renforts dans l’enquête sur les tueries du Brabant. Il y aura 30 enquêteurs en lieu et place des 11 actuels. Ils seront tous chargés de vérifier les 800 signalements et informations parvenues depuis l’identification d’un ancien gendarme comme étant "le géant" des tueurs. Le dossier des re fédéralisé. Christian De Valkeneer se retire de l’enquête.

L'enquête sur les Tueurs du Brabant reste dirigée par la juge d'instruction de Charleroi, mais le ministère public est assuré par le parquet fédéral et plus par le parquet de Charleroi, a précisé mardi à Belga un porte-parole du parquet fédéral. Plus tôt dans la journée, le ministre de la Justice Koen Geens avait annoncé que l'affaire serait "fédéralisée", avec une capacité d'enquête triplée. Christian De Valkeneer n'est donc désormais plus impliqué.


800 nouvelles informations

Depuis le témoignage présentant un ancien gendarme, Christiaan Bonkoffsky, comme le potentiel 'géant' de la bande des tueurs, les enquêteurs ont reçu quelque 800 informations via leurs différents canaux, dont 470 jugées dignes d'attention, a rapporté Koen Geens devant la commission Justice de la Chambre. Le nombre d'enquêteurs qui tentent d'élucider ces attaques à mains armées qui ont frappé la Belgique dans les années 1980 va passer de 11 à 30, tandis que l'enquête a été fédéralisée pour une meilleure coordination des différents acteurs, a-t-il poursuivi.

Concrètement, la juge d'instruction de Charleroi Martine Michel continue à diriger l'enquête. Christian De Valkeneer, en revanche, va céder son rôle au parquet fédéral. Le procureur général de Liège et ancien procureur du Roi de Charleroi avait été désigné spécialement pour reprendre le dossier lorsque le procureur général de Mons, Claude Michaux, était parti à la retraite en 2013.


Les parents des victimes sont soulagés

Tripler le nombre d’enquêteurs est une décision très appréciée par les victimes comme Patricia, qui a perdu son père. Elle voit enfin les choses avancer. "Il n’y a pas si longtemps que ça, il faut pas se leurrer, ils n’étaient toujours que 2 et demi, pendant plusieurs années", pense Patricia Finne. "Là, on passe à 30 personnes. Et je pense qu’une relecture du dossier serait effectivement une bonne chose". 

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