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Interview de Marc Van Ranst depuis qu'il est obligé de vivre caché: "Pourquoi me taire?"

Le virologue Marc Van Ranst s'exprime pour la première dans une interview filmée. Il s'est entretenu avec l'un de nos confrères de VTM News dans un lieu tenu secret pour sa sécurité. Cela maintenant 3 semaines que le virologue et sa famille sont confinés et sous surveillance: il est l'une des cibles du militaire extrémiste en fuite Jürgen Conings, toujours introuvable après 3 semaines de cavale.

Pour Marc Van Ranst, pas question de se laisser intimider ni par Jürgen Conings ni par sa situation depuis 3 semaines. Le virologue et sa famille sont obligés de vivre cachés dans un lieu tenu secret depuis maintenant 3 semaines dans le seul but de garantir leur sécurité. Ils sont l'une des cibles du militaire extrémiste en cavale depuis la mi-mai: Jürgen Conings avait proféré des menaces au domicile de Marc Van Ranst qu'il surveillait étroitement.

"Pourquoi me taire? Je ne vois aucune raison à cela. Je suis là en tant que victime d'une menace", débute le virologue lors d'un entretien exclusif donné à l'un de nos confrères de VTM News dans un lieu tenu secret. "Il y a un idiot en danger de mort avec des armes à feu qui veut me tirer dessus, c'est le problème. Le seul. Et cela ne va pas être résolu en restant silencieux et immobile. Au contraire!", a-t-il poursuivi. 

Pas question de faire profil bas donc. Le virologue continue à s'exprimer librement, notamment sur les réseaux sociaux et en particulier sur Twitter où il est très actif. Il refuse de laisser gagner Jürgen Conings en se taisant. "Cela voudrait dire que l'intimidation fonctionne. Et puis ça ne s'arrête pas, mais c'est encore pire."

Enfermé depuis 3 semaines avec sa famille et ce, jusqu'à ce que Jürgen Conings soit retrouvé 

Depuis trois semaines maintenant, Marc Van Ranst vit dans une planque avec sa femme et son fils de 12 ans, mais il es aussi surveillé par des policiers. Une situation que la famille prend avec philosophie. "Ca se passe très bien! C'est un peu comme des vacances où il fait très mauvais et où vous ne pouvez pas quitter votre chambre et vous êtes bloqués pendant 15 jours", a relativisé le virologue. 

Il trouve surtout la situation particulièrement désagréable pour son fils de 12 ans. "C'est un petit gars courageux. Et cela nous donne l'occasion de faire des jeux ensemble", a-t-il expliqué, en soulignant toutefois que "le plaisir est différent".

Selon nos confrères, Van Ranst n'a aucun message à adresser au militaire en fuite. "Je ne vais pas lancer un appel en larmes à Jürgen Conings." Le virologue devra toutefois rester caché tant que le soldat n'a pas été attrapé. 

Pour le reste, le virologue belge continue de travailler et de s'impliquer dans le débat public autour du coronavirus : "tant que je trouve cela intéressant, je continuerai à le faire. Il ne faut pas laisser une marge de manoeuvre trop importante aux personnes qui disent des bêtises".

Marc Van Ranst a aussi reçu des menaces venant du Pays-Bas

Le virologue a également reçu des menaces provenant des Pays-Bas, a-t-il lui-même annoncé mardi sur les ondes de la radio publique néerlandaise. "Je reçois bien occasionnellement des menaces, et j'ai donc prévenu la police", qui a contacté les responsables, a expliqué Marc Van Ranst. "Cela s'avère assez intrusif que pour devoir agir", a ajouté le virologue.

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