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Souqqeyina avait seulement 19 ans lorsqu’elle a été arrêtée à Bruxelles-National en novembre 2019. Elle était accompagnée par Sarah âgée de 26 ans.
Ces deux Françaises ont pris l’avion en République Dominicaine à Punta Cana. Grâce à un algorithme qui se base sur différents éléments concernant les passagers, la sécurité de l’aéroport les désigne comme personnes à risque et procède à un contrôle. Les agents trouvent 40 kilos de cocaïne répartis en 4 valises, elles sont alors placées sous mandat d’arrêt.
Les investigations ont établi le fait que Sarah a fait trois autres voyages de ce type en 2019 mais les recherches n'ont pas prouvé qu’elle transportait de la drogue lors de ces déplacements précédents.
Devant la justice, les deux jeunes femmes expliquent qu’elles pensaient transporter de l’argent. Elles sont condamnées toutes les deux à 36 mois de prison.
Selon Ofelia Avagian, l’avocate de Sarah, la décision fait preuve de modération par rapport à la situation de ces mules : "Le Tribunal a reproché aux jeunes filles un manque de collaboration car elles ont refusé de fournir les codes d’accès à leur téléphone malgré les injonctions insistantes du juge d’instruction. Il faut cependant que la justice mesure les risques de représailles qu’elles auraient encouru si elles avaient collaboré car nous savons tous à quel point les cartels de drogues sont dangereux. Malgré cela, le Tribunal a tout de même fait preuve de clémence et a prononcé une peine qui leur est favorable et qui leur permet de se réinsérer rapidement."
Les deux jeunes femmes ont en effet été embrigadées dans le trafic de stupéfiants par un cartel de la drogue latino-américain. Une organisation extrêmement dangereuse qui avait pris des photos de leurs documents d’identité.
Sarah et Souqqeyina sortiront de prison en juillet, après avoir purgé le tiers de leurs peines soit 8 mois au total.
