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Région de Verviers: un homme condamné pour dégradations de radars

Un habitant de Pepinster, né en 1967, a été condamné par le tribunal correctionnel de Verviers à une peine de 10 mois de prison avec sursis probatoire. Il est reconnu coupable d'avoir dégradé quatre radars de type lidar en région verviétoise, entre le 2 août 2017 et le 4 janvier 2018.

Une nuit, j'ai emprunté le camion de dépannage et sur l'autoroute, j'ai effectué une manœuvre

Lors de l'instruction d'audience, le prévenu avait reconnu l'un des faits qui lui étaient reprochés. Le quinquagénaire avait expliqué s'être fait flasher à plusieurs reprises alors qu'il circulait sur l'autoroute. Énervé, il avait alors décidé de s'en prendre aux lidars en les déplaçant. "Je sais qu'il s'agit de matériel de haute précision et que s'ils ne sont pas précisément dans l'axe de la route, ils ne flashent plus", avait déclaré le prévenu qui, à l'époque des faits, travaillait dans une entreprise de dépannage appartenant à son beau-frère. "Une nuit, j'ai emprunté le camion de dépannage et sur l'autoroute, j'ai effectué une manœuvre visant à déplacer le radar en le percutant", avait reconnu le prévenu qui avouait aussi avoir tenté cette manœuvre avec sa voiture. "Un lidar, ça pèse 3,5 tonnes. Avec ma voiture, il n'a absolument pas bougé", avait indiqué le prévenu qui contestait être l'auteur de toutes les dégradations constatées.

Le prévenu évite la peine réclamée par le procureur

Dans son réquisitoire, le ministère public avait d'ailleurs estimé, que faute d'élément, le prévenu ne pouvait pas être condamné pour un fait commis à Theux. Pour les quatre autres par contre, l'implication du prévenu ne faisait pas de doute aux yeux du parquet, au vu du modus operandi, très particulier utilisé. "A chaque fois, il s'agit d'un même véhicule, à savoir un camion de type plateau de dépannage qui, de nuit, fonçait sur un lidar", avait détaillé la procureur du Roi qui avait réclamé une peine d'un an de prison à l'encontre du prévenu.

Le tribunal l'a finalement condamné, pour quatre faits, à une peine de 10 mois de prison et à une amende de 800 euros. Ces peines sont assorties d'un sursis probatoire pour une durée de 3 ans.

Concernant les réclamations de la partie civile, qui portaient sur un montant de 81.000 euros, le tribunal les a réduites à un euro provisionnel dans l'attente de pièces justificatives.

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