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Rémi meurt fauché par une voiture: son papa raconte comment il a dû mener l'enquête, bâclée par la police

Rémi avait 32 ans quand il a été tué par un chauffard. La police de Gembloux avait bâclé l'enquête mais son papa a réussi, seul, à retrouver le responsable. Aujourd'hui, le procès commence.

Le tribunal de Namur se penche ce lundi sur le cas d'un chauffard qui a mortellement fauché un jeune homme de 32 ans à Corroy-Le-Château en 2007. L'accusé avait percuté Rémi, le traînant sur 800 mètres avant de prendre la fuite. Une bien triste histoire qui, malheureusement, est monnaie-courante devant les tribunaux.

Personne n'interroge le voisinage

Mais la particularité de celle-ci est que c'est le papa de la jeune victime qui a dû mener sa propre enquête pour retrouver le chauffard. Celle-ci avait été bâclée par les services de police de Gembloux qui avait classé l'affaire sans faire les vérifications essentielles.

"Je me suis rendu chez plusieurs riverains et notamment chez la personne qui habite juste en face de l'impact. Ce monsieur n'a jamais été contact (par la police). J'ai une cinquantaine de signatures des riverains attestant que jamais la police de Gembloux n'a contacté les riverains", explique le papa de Rémi au micro d'Olivier Patzelt pour BelRTL.

Le chauffard avoue rapidement

C'est aussi ce père endeuillé qui a retrouvé un témoin en la personne d'un agriculteur qui passait sur les lieux du drame. Là encore la police affirmait avoir interrogé tout le monde. "J'ai pris rendez-vous avec la juge d'instruction. Je lui ai fait part de mes griefs. J'ai écrit au comité P et donc la police de Gembloux a été dessaisie du dossier au profit de Sambreville qui a fait avouer le chauffeur en l'espace de deux ou trois heures", raconte encore le papa.

Une promesse faite à la morgue

Aujourd'hui, une chose importante à la famille de Rémi: que la justice soit rendue. Une promesse faite au défunt. "Quand je l'ai vu  à la morgue, je lui ai juré post-mortem d'aller jusqu'au bout dans cette histoire. Je suis même prêt à aller en cour d'appel de Liège car je sais d'avance que les sanctions seront ridicules."

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