Partager:
Sauvane Watelet fait face à celui est accusé de l’avoir agressé sexuellement. Le 4 décembre 2014, trois jours après la découverte du corps sans vie de Béatrice Berlaimont, Jérémy Pierson se serait introduit dans la voiture de Sauvane, l’aurait attachée, lui aurait bandé les yeux avant de la violer. "Mon agresseur se résume à une voix et elle résonne encore dans ma tête, d’encore entendre sa voix, oui c’est vraiment compliqué. Il faut s’y préparer, je m’y suis préparée, mais ça reste quand même sentimentalement douloureux", raconte la jeune femme au micro de Sébastien Prophète pour le RTLinfo 13H.
"Qu’est-ce qui a pu lui passer par la tête pour arriver à un stade aussi violent ?"
Trois ans après les faits, Sauvane assiste au procès et elle a l’intention de suivre plusieurs audiences. "Il y a beaucoup de choses, beaucoup de questions que je me pose. Pourquoi moi et qu’est-ce qui l’a poussé à faire ça ? Qu’est-ce qui l’a poussé à faire ce qu’il a fait à Béatrice ? Qu’est-ce qui a pu lui passer par la tête pour arriver à un stade aussi violent ? De vouloir causer de la violence, de la manipulation envers les personnes ?", aimerait-elle savoir.
"On se reconstruit parce que la vie continue et qu’on n’a pas le choix"
Aujourd’hui, la jeune femme parvient à conduire à nouveau. Suivie par une thérapeute, elle a pu compter sur ses proches pour trouver le courage d’avancer. "J’ai réussi à avancer petit à petit et j’avance encore, parce que la pente n’est pas remontée tout à fait. On se reconstruit parce que la vie continue et qu’on n’a pas le choix", témoigne Sauvane au bord des larmes.
La jeune femme devrait témoigner vendredi devant la cour d’assises. Elle réclame pour Jérémy Pierson la perpétuité assortie d’une mise à disposition du gouvernement.